Cinq jours après la découverte du corps du biathlète norvégien Sivert Guttorm Bakken dans sa chambre d'hôtel à Lavazé, en Italie, la cause exacte de son décès demeure inconnue.
Les autorités italiennes n'ont communiqué aucun résultat préliminaire d'autopsie à la famille, qui devra patienter plusieurs mois pour obtenir des réponses.
L'enquête, menée par la police italienne, traite l'affaire comme un « décès suspect », une qualification standard lorsque la cause n'est pas immédiatement établie, sans pour autant présumer un acte criminel.
Les examens médico-légaux ont débuté le week-end dernier et se poursuivront après le Nouvel An.
Selon l'avocat de la famille, Bernt Heiberg, les experts disposent d'un délai jusqu'au 7 mars pour rendre leur rapport final. « Nous espérions que la famille obtiendrait des réponses maintenant, mais elles ne viendront pas avant plusieurs mois », a confié Me Heiberg à la NRK.
Il a toutefois salué la coopération des autorités italiennes, qui ont facilité le rapatriement du corps en Norvège dans les prochains jours, permettant ainsi l'organisation des obsèques, dont la date reste à fixer.
Aucun lien n'a été établi à ce stade avec l'utilisation du masque d'altitude, un équipement courant pour simuler les conditions en haute montagne.
L'avocat a fermement appelé à éviter toute spéculation : « Nous exhortons vivement le milieu sportif et la presse à s'abstenir de toute hypothèse sur les causes du décès, par respect pour les proches. »
Emilie Nordskar, secrétaire par intérim de la Fédération norvégienne de biathlon, a exprimé sa compréhension face aux délais : « Nous aurions évidemment espéré plus de réponses sur ce qui est arrivé à Sivert, mais nous respectons le cours de l'enquête.
Nous profitons de ce temps pour nous rassembler, parler de ce qui s'est passé et honorer sa mémoire de la meilleure façon possible. »