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Un comportement inadapté
Mi-mars, juste après la fin de saison sifflée de manière rapide par les autorités de tous les pays d'Europe. Un groupe de fondeuses et fondeurs Finlandais s'est regroupé, un samedi soir, pour faire la fête.
"Nous connaissions les décisions et les recommandations prises par les autorités et nous avons choisi de les ignorer" explique une des participantes de cette soirée, touchée par le virus, au journal Ilta Sanomat.
Parmi les participants à cette soirée, tenue à Vuokatti, on retrouvait notamment Leena Nurmi, 19 départs en coupe du monde.
"Nous étions un groupe de trente, tous en lien avec le ski de fond, et on s'est rendu malgré tout à cette soirée qui regroupait beaucoup de monde, pour fêter la fin de saison." avoue Nurmi.
Anni Alakoski, 4 départs en coupe du monde, était elle aussi présente.
Les deux fondeuses de l'équipe nationale ont été infectées lors de cette soirée et elles regrettent amèrement leur bétise, leur stupidité.
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Des séquelles à plus long terme ?
"Quelques jours après, je ne reconnaissais plus mon corps" détaille Alakoski, "Mes muscles ne répondaient plus, j'étais très très fatiguée, j'ai perdu le goût et l'odorat, j'avais mal à la tête, puis à la gorge."
Alakoski, qui souffre d'asthme, n'est pas franchement rassurée.
"Cette maladie est la pire que j'ai jamais connue et aujourd'hui je suis inquiète. Certes je vais mieux, mais quelles seront les séquelles sur mes poumons ? Sur la suite de ma carrière ?
Heureusement je suis jeune mais quand je vois dans quel état je me suis trouvée, je comprend toute les difficultés rencontrées par les personnes âgées."
Outre Nurmi et Alakoski, cinq autres fondeuses ou fondeurs Finlandais, ont été contaminés lors de cette soirée à Vuokatti. Leurs noms n'ont pas été cités dans la presse.
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Photo : Nordic Focus
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