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Encore une journée à oublier

Depuis le début de cette saison, hormis en slalom, ce n'est pas vraiment la joie en terme de résultats, chez les hommes suite aux blessures de Cyprien Sarrazin et Alexis Pinturault, et encore plus au sein de l'équipe de France féminine.

On attendait pas de miracles durant ces mondiaux de Saalbach mais le patron des équipes de France David Chastan évoquait "deux ou trois médailles pour être satisfait".

Aujourd'hui après huit courses sur onze, le meilleur résultat obtenu par une ou un Tricolore c'est une 10e place. Pour être clair, c'est un désastre absolu et historique, jamais la France n'était tombée si bas.

Le bilan est catastrophique pour une nation, qui a écrit les grandes heures de la discipline et accueillera les JO dans six ans. Heureusement il reste Clément Noel, Steven Amiez ou un possible géantiste pour sauver la patrie mais quoi qu'il arrive ce sera très insuffisant.

La France ne peut sa contenter de vivre des mondiaux en spectatrice, surtout sur les courses féminines où les talents sont devenues rares, au point d'aligner seulement deux filles au départ du slalom géant disputés aujourd'hui à Saalbach !

Et pour ne rien arranger, comme si le cauchemar n'avait pas encore assez duré, Clara Direz a été éliminée en seconde manche et malheureusement Clarisse Brèche s'est déchiré le ligament croisé antérieur au genou droit en première manche.

Aujourd'hui il y a urgence pour redresser le ski Français et lui redonner ses lettres de noblesse. Il ne suffit pas de vouloir copier la Suisse et l'Autriche en terme de marketing, il faudrait surtout les imiter en terme de travail, de structure, d'efficacité et de professionnalisme.

Tout cela passe par une refonte complète du systême.

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