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Un pays très peu touché par l'épidémie

Avec son faible nombre d'habitants, peu de villes et des habitants répartis sur un grand territoire, la Norvège compte 540 décès depuis mars 2020, soit environ 50 personnes par mois.

On est très loin des chiffres enregistrés ailleurs en Europe et pourtant les mesures sanitaires sont très strictes, à la limite de la psychose selon un nombre d'habitants de plus en plus nombreux.

Et les dernières mesures prises par le gouvernement concernant la pratique du ski de fond font bondir, croyez nous beaucoup de monde. Nos confrères de www.langrenn.com, nous ont détaillé tout cela.

* A partir du 20 janvier, les jeunes des clubs n'ont plus le droit de skier avec ou face à des jeunes venus de communes voisines.

* Pour les jeunes, seuls les entrainements et tests internes sont autorisés.

* Pour les adultes, un entrainement collectif est possible uniquement en gardant des distances importantes et toutes les compétitions sont annulées

* Seul une compétition internationale, de haut niveau, pourrait éventuellement recevoir le feu vert.

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"Le risque de contamination est nul"

La Fédération Norvégienne de Ski, qui vient d'organiser plusieurs semaines de compétition, sans aucun souci sanitaire et contrôle positif, a été mise devant le fait accompli.

Les responsables des clubs et des régions sont dépités, tout comme les très nombreux jeunes qui se retrouvent privés de compétition au grand air, en pleine nature, pourtant idéales pour l'immunité et le moral.

"Pour nous les risques d'infection sont nuls, nos jeunes n'ont plus rien le droit de faire et cela se ressent sur leur moral, leurs performances. Dans une démocratie, la liberté reste une notion prioritaire.

Aujourd'hui la crise dure depuis si longtemps qu'il est temps de se faire entendre, encore plus fort. Toutes ces interdictions vont à terme impacter l'envie de faire du sport mais aussi indirectement de faire des études..."

Voilà les mots utilisés aujourd'hui par certains responsables régionaux en Norvège. Comme en France, comme ailleurs, les mesures sanitaires, de plus en plus restrictives, sont de plus en plus mal acceptées et surtout justifiées.