Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué

Le ski de fond a connu ses grandes heures avec ses formats historiques, le 30km et le 50km.

Ensuite les sprints et les départs groupés sont arrivés et puis dernièrement les instances ont tout fait pour réduire les distances.

Tout cela en laissant de côté la poursuite, qui LE format spectaculaire par excellence. Résultat après tout ce micmac, le grand public s'est perdu au milieu de toutes ces formules censées dynamiser la discipline.

Mais la FIS n'a visiblement pas compris le message car elle va installer l'année prochaine, sur proposition de Swiss Ski, un mass-start par série, lors du Tour de Ski.

Group090825mn337.jpg

Une loterie ?

On retrouvera alors une vingtaine de fondeurs, par série, au départ d'un 5km (environ) où seul le temps final comptera. On pourrait donc terminer 14e d'une série, exemple, et être mieux classé que le vainqueur d'une autre !

Sans parler des conditions de neige qui peuvent évoluer durant la grosse heure prévue pour faire partir tout le monde. Bref, au niveau simplicité et équité on a vu beaucoup mieux.

Evidemment ce format ne va pas révolutionner la discipline ou changer quoi que ce soit, mais il illustre parfaitement le grand n'importe quoi, qui dure depuis trop longtemps.

Testé lors de la Toppidrettveka, ce format a ravi quelques athlètes ou entraineurs mais la majorité des acteurs n'a pas été convaincu, loin de là.

« C'est comme une loterie. On est totalement à la merci de la série dans laquelle on se retrouve. Et sur la neige, les conditions peuvent rendre la course inégale », explique le Français Jules Chappaz à Langrenn.com.

Le savais-tu ?

La poursuite (intervalle puis chasse) a offert certaines des arrivées les plus serrées de l’histoire du ski de fond, notamment sur le Tour de Ski et aux Mondiaux, où l’écart à l’arrivée se joue souvent à la photo-finish.