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Sophie Chauveau a payé la note

Brillante au Grand Bornand, où elle avait enflammé le public en terminant 4e du sprint, 8e de la poursuite et 5e du mass-start, la Haut Savoyarde de 24 ans n'a pas réussi à confirmer ses résultats durant la suite de la saison.

"J’ai eu de la chance qu’il y ait deux semaines de pause après le Grand Bornand pour digérer." explique t'elle au Dauphiné.

"Tenir le rythme a aussi été dur, car la fatigue s’est installée. Je me suis pris une vague de fatigue en plein hiver, surtout après les Mondiaux. Je commençais à ne plus en pouvoir.

On enchaînait trois semaines de courses, contre deux en IBU Cup. Et ça, ça a été plus dur que la digestion des bons résultats du début de saison."

La saison de la confirmation ?

Sophie Chauveau a vécu de grosse émotions au Grand Bornand, elle a également fait la une des médias durant quelques jours tout en changeant de statut. Désormais les attentes, la concernant sont plus élevées, et ce n'est pas toujours simple de s'habituer à tout cela.

"J’ai eu besoin de temps. Le printemps a été dur. Il a fallu redescendre, se rendre compte de tout ce qui avait été fait, récupérer de la fatigue mentale car l’hiver a été épuisant, se trouver de nouveaux objectifs et se motiver pour repartir.

Pour la saison qui arrive, je vais repartir sur les mêmes bases que l’année passée. J’arrive, je fais ma course, je vois où je me place et sur les prochaines courses j’essaye de m’améliorer.

Et ainsi de suite. Le rêve serait de décrocher un premier podium, mais je n’ai pas envie de me mettre de pression avec ça. Si ça se passe, ce sera la cerise sur le gâteau, sinon ce n’est pas grave car j’ai le temps. »