Le retour prochain des Russes en coupe du monde de ski de fond ne laisse personne indifférent en Norvège, où l'on est tout de même passé en quelques heures d'une menace de boycott des JO à une tolérance beaucoup plus appréciable.
Emil Iversen, qui a côtoyé les athlètes russes ces dernières semaines, se montre pour une fois, philosophe.
« Tout d’abord, ce sera inhabituel », commence-t-il « Je me suis entraîné avec des Russes à Livigno, et c’était agréable de les revoir, malgré la situation difficile.
S’ils sont autorisés à participer, nous n’y pouvons rien. Ils seront alors les bienvenus.
Sportivement , bien sûr, il est plus intéressant de voir des Russes au départ que de ne pas les voir du tout, c’est donc un point positif dans toute cette histoire.
Même s’il aurait été préférable que la paix règne d’abord. Ce sera intéressant, mais aussi étrange et inhabituel. Le conflit persiste et restera toujours en filigrane, même si les athlètes, bien sûr, n’y sont pour rien. »
Si tout se passe bien, les fondeurs Russes seront de retour en coupe du monde mi décembre à Davos.