Quand Emilien Jacquelin allie spectacle et résultat

Pas certain que ce soit toujours la meilleure tactique pour gagner une course mais une chose est certaine, avec Emilien Jacquelin on ne s'ennuie jamais.

Toujours à l'attaque, au tir, comme sur les skis, il joue le rôle de dynamiteur, ambianceur et showman à la fois, et c'est comme celà qu'il est heureux !

Sa poursuite du jour reflète parfaitement son état d'esprit, sa force physique et son explosivité qui lui permet de creuser des écarts importants en très peu de temps.

A l'heure du débrief, après avoir cueilli Johannes Dale et Eric Perrot dans le sprint pour la 2e place, Emilien Jacquelin était tout sourire.

Je vais débuter en parlant de Johan-Olav Botn qui nous montre du très, très, grand biathlon donc bravo à lui, rien à dire. Nous on s'amuse à batailler pour la deuxième place. Franchement, bravo pour sa performance. »

J'ai énormément engagé sur les tirs. Au deuxième tour, je fais vraiment l'effort pour rentrer sur le groupe de tête. Le troisième tour était dur du coup, parce que quand je me suis retrouvé tout seul.

Mais je suis resté régulier dans mon effort et je n'ai pas lâché.

Quand on fait des 4/5 comme ça rapidement, c'est frustrant, mais à la fois ça me fait rire de faire espérer et que finalement il y a un tour de pénalité. Et le faire trois fois de suite, c'est encore plus drôle.

Et puis à la fin, quand tu joues encore devant c'est plus sérieux alors on va se concentrer un peu.

Le sprint s’est fait à l’instinct grâce à l'école du cyclisme. J'ai fait un sprint malin comme en vélo, tu laisses deux mètres, tu prends la vitesse et tu débordes.

Il y avait un espace à droite d'Eric, ​j'essaye de ne pas le faire tomber, après je suis en poussée à un moment, donc correct, rien à dire.

 
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