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Une fréquentation en baisse de 48 points
Ce qu’il faut retenir, selon les données du Cabinet G2A pour l’Assocation Nationale des Maires des Stations de Montagne
* Le taux d’occupation des quatre semaines de vacances d’hiver atteint 33% pour l’ensemble des massifs, soit une baisse de 47,8 points par rapport à la même période en 2020 ;
* Sur l’ensemble de la saison 2020-2021, le taux d’occupation prévisionnel est à 22,5%, en baisse de 43,3 points ;
* La situation est contrastée selon l’altitude des stations :
- Pour celles situées entre 630-1250 m : 39,2% -39,8 points
- Pour celles situées entre 1300-1650 m : 37,8% -43,4 points
- Pour celles situées entre 1300-1650 m : 1700-2300 m : 25,8% -58,2 points.
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Selon Jean-Luc Boch, Président de l’ANMSM :
« L’enneigement exceptionnel de cette saison a contribué à la venue des vacanciers Français en stations, ce qui ne doit pas masquer la réalité de la situation à savoir une fréquentation divisée par 3 ou 4 par rapport à l’année précédente et un chiffre d’affaires réduit à 10%.
A la fin de la saison nous n’aurons pas les recettes du ski alpin, les aides promises par le gouvernement ne sont toujours pas arrivées et certaines stations sont aujourd’hui en très grande difficulté ».
«Même s'il y a un peu de fréquentation, économiquement, ça ne marche pas. Ce qui fait l'économie de la montagne, c'est les remontées mécaniques, le ski».
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Les Français aiment leurs montagnes
Pour 94%1 des Français, les massifs français comptent parmi les plus belles richesses de notre patrimoine. Lorsqu’on leur demande quelles notions ils associent aux vacances à la montagne, « l’air pur » arrive en tête (50%), suivie des « grands espaces, paysages » (49%).
Pour préserver la montagne du changement climatique -76% des Français redoutent la fonte des glaciers et 55% la diminution de l’enneigement-, une écrasante majorité (97%) se dit prête à réaliser au moins une action pour préserver l’environnement en montagne :
par exemple privilégier un hébergement/une restauration respectueux de l'environnement (89%).
Par ailleurs, 83% se déclarent prêts à venir sur place au moyen de véhicules propres (navettes électriques par exemple).
Les jeunes se démarquent par leur volontarisme concernant deux efforts particulier : ainsi 66% des 25-34 ans accepteraient de payer une taxe supplémentaire en fonction de leur volume de déchets (vs 51% des Français).
Par ailleurs, 65% des moins de 35 ans envisageraient de se rendre à la montagne en train plutôt qu’en voiture, et 67% pourraient opter pour le covoiturage.