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Réorganisation et optimisation

Interrogé par Biathlonword, Stéphane Bouthiaux a donné des détails sur la préparation des équipes de France pour les JO de Pékin. Une préparation basée sur les expériences des années précédentes et les séjours en 

Rien de révolutionnaire, avec beaucoup de journées en altitude et la volonté de ne pas en faire trop. "Il faut savoir rester calme durant une année olympique, ne pas cherchez à faire des choses extraordinaires.

Il faut garder confiance dans votre façon de vous entraîner. Nous avons, dans le passé, essayé de faire des choses extraordinaires pour être meilleurs aux JO et cela n'a jamais fonctionné." indique t'il.

"Du changement dans la continuité"

Une fois l'hiver terminé Stéphane Bouthiaux a multiplié les réunions avec son staff afin de dresser un bilan objectif et déjà se projeter sur les quatre années suivantes, le prochain cycle olympique pour atteindre Antholz 2026.

Fidèle à ses habitudes, le patron procède seulement à quelques ajustements nécessaires pour garder tout le monde motivé, nécessaire pour conserver un niveau d'excellence.

"Il était utilde de faire le bilan après les JO qui viennent de se terminer, de réorganiser et d'optimiser le système. Avant Pékin, nous avions changé les entraîneurs de l'équipe masculine A.

Cette fois on a changé d'entraîneur de l'équipe féminine cette année, mettant Cyril Burdet aux commandes.

Les raisons étaient d'apporter une nouvelle voix à l'équipe, de faire évoluer nos habitudes tout en déplaçant certains des autres entraîneurs à des niveaux inférieurs pour motiver une nouvelle génération.

Même si nous avons un nouvel entraîneur, les méthodes restent proches les mêmes, mais la personnalité de l'entraîneur fait qu'elles ne seront jamais semblables.

Tous les quatre ans, après un cycle olympique, il nous semble important de faire des choses comme ça."