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Un tour de pénalité qui peut coûter cher
Cet après-midi les frères Boe et Christiansen ont trouvé la force pour ramener la Norvège en tête du relais mais rien ne dit qu'ils pourront faire la même chose aux mondiaux si Laegreid visite une nouvelle fois l'anneau de pénalité.
Très impressionnant lors des épreuves individuelles, le métronome Sturla répète les fausses notes par équipes et il aimerait bien trouver la solution au plus vite.
"Il se passe quelque chose dans ma tête, je ne peux tout simplement pas atteindre les cibles." explique t'il à la NRK.
J'avais l'impression d'avoir tout fait correctement avant cela, d'avoir skié en contrôle et d'avoir un rythme cardiaque suffisamment bas en entrant sur le pas de tir, mais quelque chose ou l'autre se produit.
Cela s'est produit également sur les autres relais que j'ai courus et j'ai, il faut le dire un complexe sur ces épreuves par équipes. C'est quelque chose de spécial, c'est quelque chose que je dois comprendre."
"Et je veux absolument refaire le premier relais la semaine prochaine à Antholz, lorsque que quelque chose ne va pas, il faut l'affronter."
Des mots et des explications qui n'ont pas vraiment convaincu Johannes Boe.
"Un complexe ? Non il est si intelligent qu'il avait à mon avis préparé cela pour les médias, il sait très bien ce qu'il doit faire." avoue le N°1 mondial.
"Je pense que Sturla a appuyé trop fort sur la gachette. Nous avions décidé d'être agressif aujourd'hui et il s'est pour moi, trompé sur ce passage au tir." conclu Siegfried Mazet, le patron du tir chez les Norvégiens.