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Une idée radicale

Suite à ces mondiaux 2021 d'Oberstdorf et l'énorme razzia Norvégienne en ski de fond, surtout, et dans les autres disciplines. Certains médias du pays continuent de s'interroger sur l'avenir d'une discipline qui intéresse de moins en moins de pays.

Lors des trois derniers mondiaux, la Norvège a remporté près de 60% des médailles individuelles, contre 20% seulement au début des années 2000. Sans parler des relais où la domination est encore plus criante.

Des grandes nations comme l'Allemagne n'ont plus remporté de médailles individuelles depuis 14 ans, six ans pour la France et la Suisse ! 

Seule la Russie, chez les hommes, et la Suède chez les dames, parviennent à faire encore un peu le match, et c'est évidemment trop peu pour intéresser les foules et les médias Européenns.

La mainmise Norvégienne qui semble augmenter chaque année devient presque néfaste pour la discipline. Alors que faire ?

Selon la NRK il faudrait tout simplement stopper les courses en style classique, oublier la tradition, et se mettre dans l'air du temps en choisissant le style le plus rapide, celui qui plait à tous les jeunes.

Le skating, toujours selon la NRK, est également beaucoup plus facile à aborder pour les techniciens.

En style classique, on l'a encore vu aux mondiaux, il est toujours très compliqué de trouver la bonne glisse, et c'est, là encore, souvent la Norvège, avec son budget et son nombre élevé de personnel, qui se montre la meilleure.

Evidemment on ne va pas demander aux Norvégiens de travailler moins ou de glisser moins vite mais il apparait aujourd'hui impossible, pour les autres nations, de rivaliser sur cette partie technique.

L'abandon du style classique pour des courses uniquement au skating aurait le mérite de tout simplifier et de redonner de vraies chances aux autres nations. La NRK évoque, pour justifier son propos, la même révolution qu'il y a eu en saut à ski, lorsque le style en V est arrivé.

Et, on peut vous le dire, pour que le plus grand média Norvégien soit prêt à enterrer la tradition, c'est qu'il y a urgence !

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Le prochain président de la FIS, qui sera élu en juin, ne coupera pas à une prochaine refonte totale du ski de fond, au niveau du calendrier, de la technique et aussi en obligeant les meilleurs à participer au moins à 80% des étapes.

Ce sera la seule façon pour que cette magnifique discipline retrouve son lustre d'antan.