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Les doutes sont nombreux

Depuis quelques jours certains directeurs sportifs, notamment les Français, lancent à tour de rôle des petites phrases mettant en doute les performances du Slovène.

Les écarts et surtout la facilité avec laquelle il a avalé les pourcentages dans les Alpes a encore élevé les soupçons de certains. Tout cela n'est pas nouveau dans le cyclisme où ce genre d'histoire apparaît à chaque fois qu'un homme domine tous les autres.

On peut également ajouter que le passé sulfureux de son directeur sportif Mauro Gianetti, tombé dans le coma suite à l'injection d'un produit interdit il y a une douzaine d'années, n'est pas un gage de confiance absolue.

Du coup Pogacar doit répondre chaque jour en conférence de presse à ce genre de questions et il avoue "ne pas savoir comment prouver son innocence en dehors des nombreux contrôles anti dopage effectués, dont encore trois ce dernier dimanche"

On m’a déjà posé la question et j’ai exposé les faits. Je domine cette course, mais après de nombreuses chutes, les premiers jours, plus que d’ordinaire et moi je suis passé à travers." 

J’adorerais publier mes donnés de performance, pour que tout le monde puisse les voir, mais les autres équipes pourraient s’en servir contre moi. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je fais beaucoup de watts et c’est pour ça que je suis maillot jaune.

J’ai déjà gagné le contre-la-montre, ça me satisfait. L’équipe travaille dur pour que je reste en jaune. Parfois on fait des erreurs quand on vise une victoire d’étape. Je suis tombé six fois cette année, les chutes peuvent survenir très vite, on ne sait jamais à quoi s’attendre.

Ça fait partie du cyclisme et c'est stressant. Donc le but principal est de défendre le maillot jaune. On va rester concentré et essayer d’éviter les dangers ou la malchance."

Suite au prochain épisode avec dès ce mercredi une arrivée au sommet du Ventoux qui pourrait à nouveau faire son bonheur, à moins que le jeune prodige ne laisse filer une échappée.