Tatjana Maria de retour au sommet

À 37 ans, Tatjana Maria vient d’écrire une nouvelle page de sa carrière en remportant le tournoi WTA 500 de Londrees, face à Amanda Anisimova.

Dans une finale parfaitement maitrisée, sur sa surface de prédilection, l’Allemande a déployé tout son arsenal : slices, angles courts, spins déroutants et changements de rythme qui ont complètement désarçonné la cogneuse Américaine.

Devenue la championne la plus âgée du circuit WTA depuis Serena Williams en 2020, Maria, mère de deux filles, prouve que l’âge n'a pas de prise sur le talent.

Un rêve hors du commun : jouer avec sa fille

Tatjana Maria ne se contente pas de collectionner les trophées. Son prochain objectif ? Partager le court avec sa fille aînée, Charlotte, 11 ans, qui s’entraîne déjà pour devenir pro.

« Charlotte aura 12 ans bientôt, et on peut jouer sur le circuit dès 14 ans. Ce serait mon rêve de jouer en double avec elle. C’est aussi le sien », confie-t-elle, émue, en conférence de presse.

« Elle est sur le circuit depuis ses trois mois ! Si elle le supporte et que j’aime toujours jouer, je continuerai jusqu’à ce moment. »

Une logistique de famille inspirée des Gauff

Entre sa carrière et sa vie de maman, Tatjana Maria jongle avec brio, s’inspirant des parents de Coco Gauff.

Son mari, Charles-Édouard, est son entraîneur, et Charlotte partage leur physiothérapeute, Guillaume.

« Parfois, ma mère ou ma belle-mère nous accompagne, mais on voyage souvent seules. Charlotte s’entraîne de manière pro, avec son propre coach. On veut être juste ses parents, comme les Gauff avec Coco », explique-t-elle.

Une pionnière après Serena

Comme Serena Williams, Maria est revenue au plus haut niveau après être devenue mère.

« Remporter ce trophée à 37 ans, ça veut tout dire. On me disait que j’étais trop vieille, mais je suis la preuve qu’on peut gagner de grands titres à cet âge », lance-t-elle, fière. Son mari l’a toujours soutenue : « Nous avons toujours cru que je pouvais accomplir de grandes choses. »

Une confiance retrouvée sur gazon

Il y a trois ans, Maria brillait déjà à Wimbledon, atteignant les demi-finales. Mais cette fois, au Queen’s, elle a trouvé une assurance nouvelle.

« À Wimbledon, je doutais parfois. Cette semaine, j’ai cru en moi du premier au dernier point. C’est ce qui a fait la différence », sourit-elle, trophée en main.

Avec ce titre et son rêve de jouer avec Charlotte, Tatjana Maria continue d’inspirer, sur et en dehors du court.

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