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Richard Gasquet fait ses adieux à Monte Carlo
Invité par les organisateurs, Richard Gasquet s’apprête à vivre son dernier Rolex Monte-Carlo Masters, un tournoi qui a une saveur unique pour lui. C’est ici, à 15 ans et 10 mois, classé 589e mondial, qu’il a tout commencé.
« Tout a commencé ici pour moi, se souvient Richie. Rien n’a été pareil après. En 2002, j’étais venu jouer les qualifs (il élimina Nikolay Davydenko et Adrian Voinea) après j’avais battu Franco Squillari (54e mondial, demi-finaliste à Roland-Garros deux ans auparavant (7-6, 3-6, 7-5) et réussi à faire deuxième tour contre Marat Safin (défaite 6-4, 6-1). »
Et ce baptême explosif, qu’en reste-t-il dans sa mémoire ?
« J’aimerais bien m’en remémorer mais ça fait tellement de temps… c’est quasiment une autre vie. Quand je revois les images, c’est vraiment spécial. J’ai parfois l’impression que c’était dans une autre vie surtout." explique Gasquet sur le site officiel.
Je me souviens des vestiaires, des serviettes à disposition, de l’entrée sur le court avec Safin. Des moments magiques. Même si ça fait 23 ans, je me souviens de bribes, j’ai quelques flashes. Jamais je n’aurais pensé rejouer ici 23 ans après ma première fois. »
Et puis, il y a 2005. Cette année-là, Gasquet a marqué les esprits en demi-finales, terrassant Roger Federer, numéro 1 mondial (6-7, 6-2, 7-6), avant de pousser Rafael Nadal dans ses retranchements (6-7, 6-4, 6-3), à la veille du premier des 11 titres de Rafa ici.
« Y’a eu indéniablement des grands moments ici. C’est l’un des plus grands tournois du monde, l’un des plus beaux courts du monde. Je suis très heureux de pouvoir le jouer une dernière fois, j’espère donner le meilleur de moi-même. »
Dimanche, sur le court Rainier III, il affrontera Matteo Arnaldi, 39e mondial, alors que lui pointe à la 148e place ATP. Dans quel état d’esprit aborde-t-il ce défi ?
« Oui, c’est étrange mais j’ai une petite appréhension. J’ai envie de profiter mais aussi de bien faire. En tout cas, lui doit être content de jouer contre moi. Et puis, soyons honnête, j’étais mieux à 16 ans quand même.
Quand je me réveillais le matin, j’étais plus fringuant. Là, j’ai besoin de quelques pas avant de marcher.
Sincèrement, c’est plus dur. Le lever est bien plus compliqué qu’en 2002. C’est un gros souci. Par rapport à ça, il est vraiment temps d’arrêter. Hors du lit, ce n’est pas si facile. A 16 ans, ça coulissait mieux sur les jambes… »
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18 years old. Talented. Fearless.
— Rolex Monte-Carlo Masters (@ROLEXMCMASTERS) April 5, 2025
As he prepares for his final #RolexMonteCarloMasters, reliving the day young Richard Gasquet defeated World No. 1 Roger Federer 🌟@richardgasquet1 pic.twitter.com/q6zGqQZDhN