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Carlos Alcaraz après sa victoire à Monte Carlo 

"Aujourd'hui, il s'agissait de savoir qui parviendrait à garder le plus de sang-froid ; la pression était énorme.

Il disputait sa première finale de Masters 1000, ce qui était un grand moment pour lui. Pour moi aussi, car j'ai eu un mois difficile. Être en finale m'a mis la pression.

Je pense qu'il a plutôt bien joué, bien mieux que moi. Tactiquement, je n'ai pas bien joué. J'ai tenté des coups et j'ai commis beaucoup d'erreurs. Il fallait que je renverse la situation.

J'ai un peu changé au niveau tactique, en allongeant les points. J'ai essayé de ne pas faire trop d'erreurs et de retrouver un bon rythme, et je pense que cela a bien fonctionné pour moi. Le début du deuxième set m'a beaucoup aidé pour le match. P

Puis, au milieu du deuxième, il s’est blessé. Ce fut une déception pour lui. Je suis vraiment désolé pour lui, mais je suis sûr qu'il reviendra plus souvent à ces tournées. Je ne suis pas surpris par son niveau. Nous reverrons Lorenzo Musetti de nombreuses fois en demi finale.

Les gens attendent de moi une bonne saison sur terre battue. Ils veulent probablement que je gagne tous les tournois, donc ce sera difficile à gérer, j'imagine.

Une chose que j'ai apprise ce dernier mois, c'est que je dois me concentrer sur moi-même. Je dois me concentrer sur les miens, mon équipe, ma famille, mes amis, quoi qu'il arrive sur le court. Que je gagne ou que je perde, je dois quitter le court heureux.

Je dois être fier de ce que j'ai accompli. C'est quelque chose que j'ai appris et qui s'est vu cette semaine. Je vais essayer de conserver la même approche que lors de ce tournoi.

C'est le premier tournoi sur terre battue de la saison. Je savais que ce serait très difficile, qu'il y aurait des moments difficiles, et que malgré cela, je devais rester positif. C'est probablement la phrase que mon entraineur Samuel a le plus prononcée cette semaine.

Une chose qu'il m'a dite, et qui a peut-être été la clé de cette semaine, c'est que je dois affronter les difficultés. Je dois les affronter, pas les éviter. Cela a beaucoup changé, car en match, il faut les affronter, sans s'en soucier ni les craindre.

Quand on réalise qu'il faut les accepter et qu'on le fait, on est sur la bonne voie."

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