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Gagner Roland Garros, un rêve d’enfant 

Revenir sur les courts Parisiens, un an après son sacre, fait remonter une vague d’émotions et de souvenirs pour Carlos Alcaraz. “J’ai eu le temps d’y penser, oui, et de réaliser que j’avais gagné Roland-Garros, puis Wimbledon.

Revenir ici, c’est incroyable, surtout maintenant que j’ai tous ces souvenirs qui me reviennent,” partage-t-il, lors d'un long entretien accordé au site officiel.

Enfant, Alcaraz vivait pour Roland-Garros. “Je me souviens que je me dépêchais de rentrer de l’école pour allumer la télévision et je ne voulais qu’une chose : passer l’après-midi à regarder des matchs,” raconte-t-il.

À 11 ans, il participe à un tournoi junior à Paris et assiste à son premier match pro, celui de Richard Gasquet.

“Je me souviens m’être dit : ‘Un jour, je serai là. Un jour, je vais jouer ici à Roland-Garros’.

Après une défaite en qualifications en 2020, il persévère, gagne en expérience et finit par soulever le trophée en 2024. “C’était incroyable, un rêve devenu réalité. J’ai toujours voulu gagner Roland-Garros.”

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Un travail acharné et le soutien des proches

Avec trois Majeurs à son actif à seulement 22 ans, Alcaraz impressionne, et insiste sur l'énorme travail qui se cache derrière ses succès. Et là on est vraiment à des années lumières de la ligne éditoriale du documentaire récemment diffusé par Netflix.

“J’ai vraiment travaillé très très dur pour arriver jusqu’ici. Il faut du talent, bien sûr, mais, sans travail, cela ne sert à rien,” explique-t-il. “Pendant des années, j’ai travaillé, j’ai sacrifié plein de choses quand j’étais plus jeune pour atteindre mon objectif, réaliser mes rêves, devenir un joueur professionnel.”

Son entourage joue évidemment un rôle clé. “Je pense que le secret, c’est d’investir tout le temps et toute l’énergie nécessaires sur le court et de grandir avec les meilleures personnes possibles autour de soi. Mes parents ont aussi joué un rôle essentiel, bien sûr,”

Dans les moments de doute, ils sont sa boussole.

“Mes proches sont toujours là pour moi quand j’en ai besoin. Ils ont été là dans les moments importants ; ils ont su m’apporter le calme parfois nécessaire,” confie-t-il.

Après une défaite cuisante, ils l’aident à relativiser : “Ok, je suis là où j’ai toujours rêvé d’être depuis que je suis enfant. Donc il n’y a pas de quoi être en colère, pas de temps à perdre dans la frustration. Il est simplement temps de continuer et d’apprécier le moment présent.”

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Sa relation avec Juan Carlos Ferrero

Son coach de toujours, ou presque, Juan Carlos Ferrero, vainqueur de Roland-Garros en 2003, est une source d’inspiration.

“J’ai vu quelques photos, des vidéos et des highlights de ses matchs aussi, mais pas tant que ça,” admet Alcaraz.

“D’après ce que j’ai entendu de la part d’autres joueurs, il était vraiment très fort, solide derrière sa ligne. Très fort en retour aussi, mais je crois que sa meilleure arme, c’était sa façon de se déplacer : il bougeait très bien, et je rêve parfois d’avoir le même jeu que lui.

Je crois qu’il était un joueur plus complet que je ne le suis aujourd’hui.”

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Rafael Nadal, l’idole qui inspire

Sa façon de jouer, sa manière d’être sur le court, sa mentalité, son amour du jeu. Rafa est une personne exceptionnelle, très humble. Quand vous le rencontrez pour la première fois, c’est juste quelqu’un comme vous et moi,” s’enthousiasme Carlos Alcaraz.

“Ça a été vraiment incroyable d’être si proche de mon idole, d’apprendre à ses côtés et aussi de le côtoyer en tant que personne.”

Ce qu’il a appris de Nadal ? “Sa manière d’appréhender un match, la passion avec laquelle il joue chaque rencontre et comment il s’y prépare aussi. En jouant le double avec lui, j’ai aussi appris comment il gérait certaines situations et la pression,” explique-t-il.

“Il a probablement été l’un des joueurs qui ont placé le tennis au sommet du sport, au sommet du monde.”

 

 

 

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Carlos Alcaraz affrontera l'idole Japonaise Kei Nishikori au premier tour de Roland Garros...

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