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Lois Boisson a vécu la plus belle semaine de sa vie

Devant le public, venu remplir à ras bord, les tribunes du court Simone Mathieu, Loïs Boisson s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de Roland-Garros, devenant la seule Française encore en lice dans le tableau féminin (et masculin).

Face à sa compatriote Elsa Jacquemot, elle a livré une immense bataille acharnée, marquée par sa blessure, apparemment au genou, et une intensité dramatique, pour finalement s’imposer 6-3, 0-6, 7-5.

Dès le début, Boisson a imposé son rythme, enchaînant 10 coups droits gagnants en seulement quatre jeux. Mais derrière cette domination, un nuage : dès les premiers échanges, elle semblait gênée par une douleur à la jambe gauche, multipliant les étirements entre les points.

Malgré un premier set remporté avec autorité, la Française a dû faire appel à la kiné, signe que la suite s’annonçait compliquée, et elle l’a été. Diminuée physiquement, Boisson a perdu en précision et en mobilité, laissant Jacquemot prendre l’ascendant.

En mode « mur » défensif, cette dernière a infligé un cinglant 6-0 dans la deuxième manche, relançant totalement le suspense.

Le public, électrisé, sentait que tout pouvait basculer et, effectivement, le troisième set va tenir toutes ses promesses. Boisson, au courage, va retrouver des couleurs après une nouvelle intervention médicale.

À 4-3, Boisson a breaké, mais un jeu de service manqué a offert le débreak à Jacquemot, qui n’a pas hésité à aller chercher des points au filet.

Dans une ambiance incandescente, Boisson a finalement repris l’avantage, ponctuant son effort d’un revers somptueux pour breaker à 5-4. Malgré la tension, elle a conclu au bout du suspense, profitant d’une ultime faute de Jacquemot.

Pour sa première participation à Roland-Garros, Loïs Boisson s’offre un exploit et un ticket pour les huitièmes, où elle défiera rien de moins que la n°3 mondiale, l'Américaine Jessica Pegula. 

361e mondiale avant ce tournoi, la Française sera au pire 170e lors de la publication du prochain classement avec, on l'espère, une jolie carrière qui l'attend.

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