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Coco Gauff, victorieuse de Roland Garros
Arrivée tout sourire devant les nombreux journalistes massés dans la salle de presse, la jeune prodige Américaine, N°2 mondiale, est revenue en détail sur sa victoire en finale contre Aryna Sabalenka.
Des conditions difficiles
"C'était super compliqué. Dès le départ, j'ai senti le vent et je me doutais déjà que ce serait dur, car nous n'avions pas le toit fermé. Je savais que tout dépendrait de la volonté et du mental. Tout s'est joué dans ces derniers points, mais globalement, je suis super content de la bataille d'aujourd'hui.
Ce n'était pas beau à voir, mais le travail est fait, et c'est l'essentiel. Les conditions étaient très difficiles, surtout en bout de terrain, ce qui rendait la frappe et la transmission de la balle très difficiles.
C'était similaire au match du premier tour, donc je savais à quoi m'attendre. Après mes deux derniers matchs sous le toit, l'expérience a été complètement différente."
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L'expérience de sa finale en 2022
"Ma première finale ici était plus émouvante. C'était dur. Je doutais de moi, je doutais de ma réussite, surtout mentalement. J'ai pleuré avant le match, j'étais nerveuse et je n'arrivais même pas à respirer.
Aujourd'hui, j'étais vraiment prête. Je me suis dit : « Je vais tout donner, quoi qu'il arrive, je serai fier du résultat. »
Mentalement il fallait répondre présente. J'ai vu Aryna s'énerver plusieurs fois, j'étais moi aussi frustrée même si je ne le montrais pas trop.
Ce n'était pas le jour pour jouer un grand tennis. Je ne connais pas beaucoup de joueuses qui aurait pu jouer un grand tennis aujourd'hui, mais ça fait partie du sport et du jeu en extérieur. On ne sait jamais à quoi s'attendre, surtout à Paris.
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Garder la balle dans le court
"C'était décevant de perdre le premier set, car j'ai eu beaucoup d'occasions dans ce tie-break et elle a bien joué. Je me suis dit qu'il fallait que je réessaye et que je ne joue pas de la même manière.
J'ai essayé d'être plus agressive dans le deuxième set et ça a marché. Puis, dans le troisième, je savais qu'elle allait remonter son niveau. Dans le premier jeu, elle a bien joué. J'ai dû essayer de suivre le rythme et de courir.
Je sais qu'il est très difficile de frapper plus fort qu'elle alors j'ai décidé de faire passer la balle de l'autre côté en défense, mais avec le vent, il était aussi important pour moi de mettre le plus de balles possible sur le terrain, tout simplement parce que c'est compliqué.
On bouge avec les pieds, la balle bouge, et les coups qui sont bons en temps normal étaient terribles aujourd'hui."