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Une sanction acceptée, mais contestée

Jannik Sinner, numéro 1 mondial du tennis, a brisé le silence samedi sur Sky Sport Italia, alors qu’il purge une suspension de trois mois pour dopage.

« Un peu injuste », a-t-il lâché à propos de cette sanction, tout en ajoutant : « Ça aurait pu être bien pire. » L’Italien, triple vainqueur en Grand Chelem, a accepté cet accord avec l’Agence mondiale antidopage (AMA) début février, une suspension qui s’achèvera le 4 mai.

« On a choisi le moindre mal », a-t-il expliqué, même s’il n’était pas totalement d’accord. « Ça reste dur à encaisser, mais c’est comme ça. »

Après des mois compliqués, marqués par des événements personnels en plus de cette affaire, il confie avoir besoin de temps pour se remettre. « Hâte de revenir à Rome », a-t-il glissé, en pensant à ce Masters 1000 prévu en mai.

Concernant les réactions des joueurs à mon retour, je ne sais pas quoi répondre car je ne sais pas ce qui pourra arriver" a-t-il répondu. "Je suis certain de la façon dont les choses se sont passées, je suis innocent".

"Ce que je veux, a insisté le premier Italien à dominer le classement ATP, c’est jouer au tennis et être très serein, là s’arrête l’histoire. Je suis sûr que tout ira bien, même si peut-être au début je mettrai un peu de temps à repartir."

"J’étais très fragile après ce qui s’est passé, des choses sont arrivées auxquelles je ne m’attendais pas, il y a eu aussi des réactions inattendues en moi […] mais j’ai aussi beaucoup appris sur le plan humain", a-t-il confessé.

"Aucun match n’est gagné d’avance, même quand tu joues contre le 100e mondial, ce sont des matches compliqués […] Mais tout va très vite en tennis, sur terre battue, Carlos Alcaraz est le favori", a conclu Sinner

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