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Les Norvégiens en quête de clarté après un hiver agité
Après un hiver marqué par de nombreuses polémiques à propos des différentes sélections pour la coupe du monde, les biathlètes Norvégiens ont récemment rencontré leurs dirigeants pour clarifier les processus et aborder la saison des Jeux olympiques 2026 dans un climat plus apaisé.
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Une saison marquée par la frustration
Vetle Sjåstad Christiansen, 32 ans, relégué plusieurs semaines sur le circuit IBU Cup, a vivement critiqué la direction tout au long de la saison.
En mars, son exclusion des courses de Pokljuka l’avait mis dans une colère noire : "Je ne comprends absolument pas pourquoi on ne m’emmène pas. J’étais complètement frustré, et si c’était possible, j’aurais changé d’employeur"
Vebjoern Soerum partageait lui aussi ce sentiment, qualifiant la sélection de Pokljuka de l’une des choses les plus choquantes que j’aie vues
.
Ces tensions, alimentées par, selon les biathlètes, un manque de transparence et une communication défaillante, ont failli plombé l’ambiance au sein de l’équipe.
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Vers une meilleure entente
Ces récentes discussions pourraient marquer un tournant. On a dit ce qu’on avait à dire, et on se sent entendus. Mais il reste un long chemin avant une entente à 100 %
, explique Vetle Christiansen.
Pour dénouer ce champ de mines
où les règles implicites compliquent tout, il propose une aide extérieure : On a discuté d’un regard neutre, quelqu’un qui maîtrise la gestion, la communication et le sport.
Vebjoern Soerum, plus optimiste, note des progrès : On a convenu d’améliorer certains points. De bons processus sont en cours, et c’est positif qu’on travaille encore dessus. Tout le monde veut un système clair, avec le plus de prévisibilité possible.
Johannes Dale-Skjevdal, souvent remplaçant cette saison, salue la tenue de ces échanges : Il n’y avait pas de mauvaise ambiance entre nous, mais clarifier les choses était crucial. Tout le monde a été d’une honnêteté rafraîchissante.
Endre Strømsheim, fort d’une belle saison, insiste de son côté sur la transparence : On est tous d’accord pour avoir plus de clarté sur ce qu’il faut accomplir, quand et dans quel ordre. Chacun doit savoir ce qui compte.
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La direction promet des changements
Per-Arne Botnan, sélectionneur national, promet des critères de sélection révisés : On va créer de nouveaux critères et demander l’avis des athlètes. Le dialogue est constructif
, assure-t-il.
Il se dit ouvert à une aide extérieure : Les coureurs l’ont demandé. Un regard neutre sur les deux parties peut être utile
Ces discussions, probablement très utiles vont sans doute clarifier plusieurs points mais vu l'énorme concurrence qui règne entre l'équipe A Norvégienne et une équipe B presque du même niveau, la solution miracle n'existe pas.
Avec seulement six places en coupe du monde, sept par moments, les entraineurs sont tout simplement tenus par le règlement.
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