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La concurrence est rude

Agé de 24 ans, Thomas Helland Larsen, ancien médaillé d'or des JOJ en 2016, pensait avoir fait le plus difficile en terminant 2e du sprint de Lillehammer en décembre.

Ce jour là, seul Klaebo va plus vite que lui, derrière on retrouve tous les grands noms de la discipline : Valnes, Jouve, Bolshunov, Chanavat et les autres.

Larsen, qui goûtait à la coupe du monde pour la 3e fois seulement de sa carrière, termine ensuite 12e du sprint de Dresde mais restera à quai au moment de la sélection pour les JO de Pékin.

Ensuite, il attrape le covid et ne peut pas terminer la saison. Ce printemps il attendait avec impatience la composition des équipes nationales mais il va apprendre eque son nom ne figure pas dans les listes.

"On va dire que je ne suis même pas surpris, ils m'avaient déjà oublié pour le sprint de Drammen. J'ai reçu aucune explication, on m'a simplement dit qu'il n'y avait pas de place pour moi." avouait-il à la NRK.

"J'espèrais tout de même une place en équipe espoir mais là encore ils ont préféré Hjelmeset et Ree. Du coup je vais continuer de me préparer avec mon Team Norconsult" ajoute un Thomas Helland Larsen dépité.

Excellent spécialiste de sprint "skating", il l'a prouvé, Larsen montre plus de difficultés en classique et c'est sans doute ce qui lui a coûté une sélection. 

Aujourd'hui après plusieurs semaines off, il reprend son entrainement avec un enthousiasme retrouvé et vise, déjà, une place sur le podium du sprint des mondiaux 2027 prévus à Trondheim.

En attendant il va bien entendu retenter sa chance lors des courses de sélection, une mission très compliquée.