Tour de France 2025 / Le profil des étapes
Tour de France 2025 / Le profil des étapes
La 112e édition du Tour de France 2025, du 5 au 27 juillet, propose un parcours 100% hexagonal de 3 320 km, traversant 11 régions et 34 départements.
Avec 21 étapes, dont 7 de plaine, 6 accidentées, 6 de montagne (5 arrivées en altitude), et 2 contre-la-montre, ce tracé exigeant cumule 51 550 m de dénivelé positif.
Voici une analyse du profil de chaque étape, basée sur les informations officielles disponibles.
Le profil détaillé de chaque étape ICI
Étape 1 : Lille Métropole > Lille Métropole (5 juillet, 185 km, plat)
Une boucle autour de Lille (1 150 m D+). Les côtes de Notre-Dame-de-Lorette (1,1 km à 7,2%), Mont Cassel (1,7 km à 4,8%) et Mont Noir (1,4 km à 6%) animent le parcours. Le final plat près de la citadelle favorise un sprint massif, mais le vent peut créer des bordures.
Étape 2 : Lauwin-Planque > Boulogne-sur-Mer (6 juillet, 209 km, accidentée)
La plus longue étape (2 550 m D+), avec les collines de l’Artois et du Boulonnais. Le final explosif inclut la Côte de Saint-Étienne-au-Mont (900 m à 11%) et la Côte d’Outreau (800 m à 8,8%), idéal pour puncheurs comme Mathieu van der Poel.
Étape 3 : Valenciennes > Dunkerque (7 juillet, 172 km, plat)
Étape plate (800 m D+) avec la Côte de Cassel (2,3 km à 3,8%). Les 35 derniers kilomètres, exposés au vent, mènent à un sprint massif à Dunkerque.
Étape 4 : Amiens Métropole > Rouen (8 juillet, 174 km, accidentée)
Parcours vallonné (1 319 m D+) avec quatre côtes dans les 30 derniers kilomètres, dont la rampe de Saint-Hilaire (900 m à 10,6%, pointes à 15%). Un terrain pour puncheurs.
Étape 5 : Caen > Caen (9 juillet, 33 km, contre-la-montre)
Chrono plat de 33 km, taillé pour les rouleurs comme Filippo Ganna. Les routes normandes, exposées au vent, peuvent creuser des écarts au classement général.
Étape 6 : Bayeux > Vire Normandie (10 juillet, 201 km, accidentée)
Étape vallonnée (2 000 m D+) dans le bocage normand. Le final en montée à Vire (1,5 km à 7%) convient aux coureurs explosifs comme Julian Alaphilippe.

Étape 7 : Saint-Malo > Mûr-de-Bretagne Guerlédan (11 juillet, 176 km, accidentée)
Étape bretonne (2 200 m D+) avec la montée de Mûr-de-Bretagne (2 km à 6,9%, pointes à 12%) à gravir deux fois. Les puncheurs peuvent créer des écarts précoces.
Étape 8 : Vannes > Lorient (12 juillet, 183 km, plat)
Étape côtière (1 200 m D+), parfaite pour sprinteurs comme Jasper Philipsen. Les vents latéraux sur les routes bretonnes peuvent fragmenter le peloton.
Étape 9 : Chinon > Châteauroux (13 juillet, 171 km, plat)
Étape plate (1 700 m D+) dans le Centre-Val de Loire. Les 50 derniers kilomètres, exposés, favorisent un sprint massif, mais le vent peut provoquer des bordures.
Étape 10 : Ennezat > Le Mont-Dore (14 juillet, 165 km, montagne)
Première étape de montagne (4 400 m D+) dans le Massif Central. Les cols de la Croix-Morand (7,7 km à 5%) et de la Croix Saint-Robert (6,2 km à 6,2%) précèdent un final roulant au Mont-Dore, idéal pour une échappée de grimpeurs.
Étape 11 : Toulouse > Toulouse (15 juillet, 149 km, accidentée)
Boucle vallonnée (2 900 m D+) avec la côte de Pech David (1,9 km à 7,2%, pointes à 20%) à 8 km de l’arrivée. Puncheurs et baroudeurs ont leur chance.
Journée de repos : 16 juillet

Étape 12 : Auch > Hautacam (17 juillet, 181 km, montagne)
Étape pyrénéenne (4 800 m D+) avec le Col d’Aspin (12 km à 6,5%) et l’ascension finale à Hautacam (13,5 km à 7,8%, pointes à 10%). Un test majeur pour le général.
Étape 13 : Loudenvielle > Peyragudes (18 juillet, 11 km, contre-la-montre montagneux)
Chrono court et brutal (1 100 m D+) jusqu’à l’altiport de Peyragudes (2,2 km à 8,8%). Les grimpeurs comme Tadej Pogačar creuseront des écarts.
Étape 14 : Pau > Luchon-Superbagnères (19 juillet, 152 km, montagne)
Étape reine (5 000 m D+) avec le Col du Tourmalet (19 km à 7,4%), Col d’Aspin (12 km à 6,5%), Col de Peyresourde (7,1 km à 7,8%), et Superbagnères (12,4 km à 7,5%). Un tournant pour le maillot jaune.
Étape 15 : Muret > Carcassonne (20 juillet, 169 km, accidentée)
Étape vallonnée (2 000 m D+), propice aux baroudeurs. Les sprinteurs résistants peuvent viser la victoire à Carcassonne si l’échappée est contrôlée.
Journée de repos : 21 juillet
Pause à Carcassonne avant la dernière semaine.
Étape 16 : Montpellier > Mont Ventoux (22 juillet, 172 km, montagne)
Étape mythique (2 950 m D+) avec l’ascension du Mont Ventoux (15,7 km à 8,8%) par Bédoin. Les grimpeurs joueront une carte décisive pour le général.
Étape 17 : Bollène > Valence (23 juillet, 160 km, plat)
Étape plate (1 650 m D+) pour sprinteurs comme Jonathan Milan, après la fatigue du Ventoux. Les échappées auront peu de chances.

Étape 18 : Vif > Courchevel Col de la Loze (24 juillet, 171 km, montagne)
Étape alpine brutale (5 500 m D+) avec le Col du Glandon (21,7 km à 5,1%), Col de la Madeleine (19,2 km à 7,9%), et Col de la Loze (26,2 km à 6,5%) par son versant est inédit. Point culminant (2 304 m), elle décerne le Prix Henri Desgrange.
Étape 19 : Albertville > La Plagne (25 juillet, 130 km, montagne)
Étape alpine compacte (4 550 m D+) avec le Col du Pré (12,6 km à 7,7%), Cormet de Roselend (5,9 km à 6,3%), et La Plagne (19,1 km à 7,2%). Dernier test pour le général.
Étape 20 : Nantua > Pontarlier (26 juillet, 184 km, accidentée)
Étape vallonnée dans le Jura (2 900 m D+) avec la Côte de Larmont (12,1 km à 4,1%). Une échappée ou un sprint réduit est possible.
Étape 21 : Mantes-la-Ville > Paris Champs-Élysées (27 juillet, 132 km, plat)
Final festif avec six tours à Paris et trois ascensions de Montmartre (1 km à 6,5%). Un sprint ou une échappée pour terminer ?