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Ingrid Landmark Tandrevold a franchi la ligne d'arrivée de la poursuite féminine en 32e position ce dimanche à Hochfilzen, un résultat qui contraste vivement avec la troisième place conquise par sa coéquipière Maren Hjelmeset Kirkeeide.
La Norvégienne, visiblement émue, n'a pas caché sa déception face à un début de saison raté.
« La course s'est plutôt bien déroulée. Mais il y a trop de tirs approximatifs pour pouvoir remonter au classement », a expliqué Tandrevold , les larmes aux yeux.
La biathlète de 28 ans, qui a connu un début difficile à Östersund, a laissé transparaître sa frustration :
« Ce n'est pas amusant de me traîner comme une figurante. C'est tout. J'ai mal commencé à Östersund. J'essaie de rester positive, mais parfois, ça pèse un peu. Il n'y a rien de mal ni de honteux à ça. »
Le sélectionneur national, Sverre Huber Kaas, préfère toutefois retenir les aspects encourageants de la prestation de Tandrevold.
« Il faut affiner les détails. On commet une erreur de trop à chaque compétition. Si on en avait évité deux, on aurait pu viser le top 10. Il ne manque presque rien », a-t-il déclaré.
Interrogée sur la possibilité de tirer du positif de cette course, Tandrevold a répondu : « J'apprécie vos mots. J'essaie de voir les choses positivement. C'est encourageant que vous le fassiez aussi. »
« J’ai aussi essayé beaucoup de choses mais ça ne marche jamais. »
Pour Tandrevold il semble bien que le souci soit mental, depuis plusieurs années, elle ne parvient pas à éliminer la forte pression qui règne sur ses épaules. Ses résultats s'en ressentent et ses soucis de santé de la saison dernière n'ont rien arrangé.
Elle devra sans doute revoir ses objectifs à la baisse et surtout retrouver le plaisir sans lequel la performance n'est pas possible.