Val d'Isère au lieu de Méribel, la décision ne passe pas
Il y a quelques jours on avait publié un article à ce sujet, évoquant une guerre ouverte entre les deux grandes stations Savoyardes.
Organisatrice des mondiaux 2023 de ski alpin avec Courchevel, Méribel devait également accueillir les épreuves des JO 2030, toujours avec Courchevel.
Tout semblait bien ficeler mais c'était sans compter sur le lobbying effectué par Val d'Isère. Soutenue par Jean-Claude Killy, des hommes politiques et plusieurs hauts dirigeants, la station Avaline a finalement réussi son pari.
Aujourd'hui Edgar Grospiron, président du Comité d'Organisation des JO, et Cyril Linette, le nouveau directeur sont venus annoncer la nouvelle au maire de Méribel, Thierry Monin, qui, on le comprend, n'a pas du tout apprécié.
"La charte olympique est bafouée, les engagements pris initialement lors de la candidature, reniés, les paralympiques discriminés, d'importants surcoûts financiers de plusieurs millions d'euros, une empreinte environnementale considérablement accrue" indique Mr Monin, qui ne mâche pas ses mots.
Le maire de Méribel, à qui on a finalement proposé d'organiser plusieurs épreuves paralympiques, au lieu du ski alpin féminin, a pris une décision forte : retirer Méribel des JO 2030.

La réponse de l'organisation
Dans un communiqué paru quelques heures plus tard, le comité « prend note de la décision de la mairie des Allues, commune à laquelle est rattachée Méribel, de mettre fin au dialogue visant à confirmer Méribel dans le dispositif des Jeux ».
Le comité indique aussi « travailler avec toutes les parties prenantes à un schéma préférentiel permettant de proposer le meilleur dispositif possible, sportivement et en termes de spectacle, le tout dans un cadre budgétaire et environnemental responsable ».
Au niveau du spectacle, on se serait bien passé de celui-ci, de cette triste guerre d'égos entre les plus grandes stations Savoyardes, mais comment blâmer le maire de Méribel qui s'est littéralement fait marcher dessus ?