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Contre nature

Les grandes heures du ski de fond, les grands exploits dont on se souvent des années plus tard, ils se font sur 30km ou 50km, parfois sur 15km, mais jamais en sprint.

Tous les légendes de la disciplines, tous les grands noms du ski de fond devenus célèbres sont ceux qui ont brillé et brillent sur des courses de distance, et la FIS doit absolument s'en souvenir.

Comment peut-on proposer un calendrier de coupe du monde (hors Tour de Ski et mondiaux) avec un total de 11 sprints contre seulement 12 courses de distance, ramenées à 10km ou 20km (un seul 50km) ? 

Messieurs de la FIS, Le ski de fond est un sport d'endurance et il doit le rester et cela passe par un calendrier totalement différent de celui proposer cet hiver.

Certes les sprints sont différents, ils apportent autre chose, permettent à certains champions de briller mais ils prennent aujourd'hui beaucoup trop de place.

Un calendrier équilibré, en rapport avec l'ADN de la discipline ne devrait pas comporter plus de sept sprints, soit environ le tiers du total de courses proposés sur une saison, au lieu de la moitié.

Un second tiers serait consacré aux 10km et 15km, et le dernier tiers aux 30km et 50km, de façon à ne léser personne. Tout cela en variant les techniques, les profils de courses avec du plat, des pistes vallonnées et des tracés pour les grimpeurs.

Voilà à quoi devrait ressembler chaque année un calendrier de la coupe du monde. Les audiences enregistrées cet hiver sont les pires de l'histoire, preuve que cette multitude de sprint et de formats courts ne plait pas au public, même si l'absence de la Russie pèse également.

Il n'est pas logique de voir Klaebo gagner chaque semaine alors que des fondeurs possédant une endurance monstrueuse, comme Holund, Krueger ou Roethe ne trouve qu'une seule fois par année une distance supérieur à 20km !

Le salut de la discipline passera obligatoirement par un retour aux sources et il devient URGENT de l'entendre.