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Un retour attendu

La Dauphinoise, âgée de 27 ans, possède un très joli palmarès avec 1 succès et 10 podiums en coupe du monde, une médaille de bronze aux mondiaux de sprint en 2017 et trois podiums en relais.

Devenue maman d'une petite fille, elle a retrouvé avec plaisir et envie l'équipe de France après un an de pause.

Anais Chevalier a repris l'entrainement, tranquillement en mars, avant de retrouver le groupe national pour suivre la même préparation que ses coéquipières.

Samedi et dimanche à La Féclaz, elle enfilera à nouveau son dossard et sa carabine à l'occasion de ces premières épreuves nationales.

Ce sera une première occasion de se tester face à ses coéquipières avant d'entamer l'automne qui lui permettra de faire les derniers ajustements.

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Des doutes et l'absence de public

Forcément après une telle pause, la biathlète se pose certaines questions sur son niveau et attend avec impatience les premières réponses.

"Il y a un rythme à reprendre. Nous avons fait quelques chronos mais il y a encore des inconnues." expliquait-elle à SkiChrono.

"Ces compétitions doivent m'aider à retrouver mes automatismes, l'échauffement, le bon timing, les réglages... Evidemment, je voudrais être performante à la Féclaz, mais ce sera secondaire."

Malheureusement ces épreuves de La Féclaz se dérouleront à huis clos, sans la présence d'un nombreux public.

Une décision que l'on peine toujours à comprendre, encore plus suite au passage du Tour de France dans le département, avec des milliers de personnes au bord des routes !

Anais Chevalier ne polémique pas mais regrette elle aussi cette décision :

"Nous vivons un moment difficile pour le sport, j'ai une pensée pour les personnes qui auraient aimé être spectateurs mais si le huis clos est la seule condition nous permettons de courir, il faut s'y plier."

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Photo : Nordic Focus

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