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Vers un championnat de Norvège
Il ne faut pas se voiler la face, cette édition du Tour 2023, version masculine, va ressembler à un championnat de Norvège. Avec dix fondeurs au départ, dont neuf sont capables de terminer sur le podium, les Scandinaves sont au dessus du lot.
Lors des années précédentes l'équipe de Russie avec Bolshunov, Spitsov, Ustiugov, Yakimushkin, Chervotkin, Maltsev et les autres étaient toujours présentes pour faire le match et nous offrir de beaux scénarios, mais cette fois il n'en sera rien.
Pour ne rien arranger, côté intérêt international, Dario Cologna n'est plus là et Iivo Niskanen, un des rares à posséder le niveau pour rivaliser avec Klaebo et compagnie, prendra le départ sans ambition.
Reste Calle Halfvarsson pour éventuellement jouer le général face à cette armée Norvégienne. D'ailleurs l'an passé, hormis la présence du Suédois à la 9e place, les Norvégiens et les Russes occupaient les 13 premières places du général !
Friedrich Moch avait alors pris le 14e rang et Hugo Lapalus, l'excellent Haut Savoyard le 15e. Agé de 22 ans, ce fondeur Allemand, qui s'est illustré plusieurs fois depuis le début de la saison, pourrait être la bonne surprise de cette édition.
Concernant l'équipe de France, et les autres, vous l'avez compris, les chances de faire un podium au général sont infimes sauf hécatombe chez les Norvégiens. Nos meilleures chances reposeront, dans un premier temps, sur les deux étapes "sprint."
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"Un Tour féminin plus intéressant"
Bien entendu, les absences de Natalya Nepryaeva, Tatiana Sorina, Yulia Stupak et autres Veronika Stepanova vont peser, tout comme celles de Ebba Andersson, Jonna Sundling, Emma Ribom et Ingvild Flugstad Oestberg vont compter.
Mais on aura pas, comme les chez hommes, la mainmise d'une seule équipe sur le classement général. Sur le papier l'Américaine Jessie Diggins et la Suédoise Frida Karlssson, font figure de favorites.
Fondeuses complètes, capables de briller en sprint, comme en distance, elles ont les qualités pour décrocher le trophée dimanche 8 janvier au sommet de l'Alpe Cermis.
Heidi Weng, ancienne gagnante de l'épreuve, possède l'expérience et le talent nécessaire pour réussir un gros coup mais tout dépendra de son début de Tour car celle fondeuse fonctionne de plus en plus au "moral".
Autres candidates au podium, les deux Finlandaises Krista Parmakoski et Kerttu Niskanen, 4e et 5e l'an passé, qui rêvent de succèder à leur illustre ainé Virpi Kuitunen au palmarès.
On oublie pas la leader du général de la coupe du monde Tiril Udnes Weng, très solide, tout comme sa coéquipière Anne Kjersti Kalvaa.
Katharina Hennig, si elle remise de son gros rhume qui l'a cloué au lit à Noël, Victoria Carl, Teresa Stadlober, Johanna Matintalo, Nadine Faehndrich joueront les outsiders.
On oublie pas la N°1 Tricolore Delphine Claudel, 11e du général la saison dernière, qui aura elle aussi une très belle carte à jouer, et pas seulement sur la montée finale.
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