Une finale qui fera date

Les parcours incroyables de Valentin Vacherot et Arthur Rinderknech à Shanghai se sont conclus comme dans un conte de fées. C'est finalement le Monégasque qui va renverser son cousin et ancien coéquipier à l'université, 4-6, 6-3, 6-3, pour décrocher son tout premier titre.

Le Monégasque, classé seulement 204e mondial en arrivant en Chine, entre ainsi dans l'histoire comme le champion d'un Masters 1000 le moins bien classé depuis 1990.

« C'est irréel ce qui vient de se passer. Je n'ai aucune idée de ce qui m'arrive en ce moment. Je ne rêve même pas, c'est juste fou », a lâché Vacherot, encore sous le choc.

« Je suis tellement heureux de mes performances ces deux dernières semaines. Je veux juste remercier tous ceux qui m'ont aidé dans ma carrière depuis le début.

Il faut qu'il y ait un perdant, mais je pense qu'il y a deux gagnants aujourd'hui, une famille qui a gagné. Et pour le sport du tennis, cette histoire est irréelle. »

Une histoire complètement folle

Valentin Vacherot, 26 ans, avait seulement gagné un match sur le circuit ATP, cette année à Monte-Carlo, avant de débuter son parcours, en passant par les qualifications.

Il va ensuite dominer Laslo Djere, Alexander Bublik, Tomas Machac, Tallon Griekspoor, Holger Rune et Novak Djokovic, pour filer en finale et décrocher ce fabuleux titre contre son cousin.

Il devient le premier Monégasque à gagner un titre ATP dans l'ère Open. Il rejoint aussi les deux seuls qualifiés vainqueurs en Masters 1000,  Roberto Carretero à Hambourg en 1996 ou Albert Portas en 2001.

Vacherot repart de Shanghai avec un bond de 164 places pour se retrouver 40e rang mondial avec en prime un chèque de 1 124 380 dollars, contre 594 077 dollars pour toute sa carrière avant ce tournoi.

Fabuleux finaliste, ne l'oublions surtout pas, Arthur Rinderknech grimpe de 26 places pour se retrouver 28e mondial, tout près d'une place de N°1 Tricolore.

A noter, pour terminer, que ce matchRinderknech-Vacherot n'était que la troisième finale Masters 1000 sans aucune tête de série dans l'histoire du circuit.