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Vetle Christiansen prend la parole

Ejecté de l'équipe nationale pour Oberhof, afin de donner une première chance à Johan Olav Botn, celui qui écrase le circuit IBU Cup, Vetle Christiansen n'a pas encore digéré cette décision et il tient à le faire savoir.

"Je suis resté dans le silence ces dernières semaines car je voulais permetttre à Johan Olav de faire ses débuts dans le calme, avec une tranquillité d'esprit. Et de toute façon si j'avais exprimé ma colère, rien n'aurait changé.

Pour moi c'était très difficile à accepter, et je voulais pas perdre de temps contre cette décision stupide du staff et de la Fédération. Pour moi ils ont ignoré les principes qu'ils avaient eux mêmes mis en place.

Ils ont, avec moi, crée un précédent et j'ai le sentiment d'avoir été maudit." explique Christiansen à la NRK.

"Aujourd'hui on peux dire que cette décision a fait que des perdants, Johan Olav n'a pas réussi à Oberhof, moi j'ai perdu mon temps et la Fédération a réussi à remonter un biathlète contre elle."

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Egil Kristiansen se défend.

L'entraineur de l'équipe nationale, en charge du ski de fond, comprend Christiansen mais maintient la position du staff. 

"Il n'était pas ok avec nous et n'a pas compris les arguments. C’est ainsi que se font les décisions et vous n’êtes pas toujours d’accord. Nous avons donc convenu de ne pas être d'accord, déclare t'il.

"Nous devons garder l'équilibre entre nos équipes et être juste envers les athlètes qui montent et qui performent très bien."

Une réponse très loin de convaincre Vetle Christiansen. "Notre présence en coupe du monde ne doit pas être fixe, j'en conviens. Mais tout doit se faire selon des règles précises, on ne peux pas procéder avec certains, ce qu'on ne fait pas avec d'autres.

Si l’on veut avoir la paix dans les rangs d'une équipe, je pense qu’il est important de suivre ce qui s'est fait dans le passé et de ne pas changer d'avis sur un coup de tête."

L'abondance de talents, présents dans les équipes de Norvège, amène obligatoirement ce type de conflit. Pour les entraineurs, il est devenu quasi impossible de faire des choix sans faire de mécontents.

Et dans cette affaire, les avis diffèrent. Certains pensent que Botn méritait sa chance, d'autres auraient laisser Christiansen sur Oberhof, un débat intéressant, presque sans fin.

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