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Victime de la chaleur et de l'humidité, il a bu 15 litres d'eau durant son match à l'US Open

Le calvaire subi par les joueurs de tennis

Des températures très chaudes et surtout une humidité folle caractérise de plus en plus souvent les conditions rencontrées par les joueurs de tennis, fin août à New York, lors de l'US Open.

Croyez nous, pour rester trois ou quatre heures sur le terrain, voire plus pour certains matches, il faut être sacrément costaud. Les joueurs passent par des états de souffrances complètement dingues.

"On est tous des chiens de la casse sur le court, pas un joueur ne lâche quoi que ce soit, on ne réfléchit pas, on fonce, il fait 4 000 degrés et c'est dangereux.

Cette année, ils ont ralenti les balles énormément, donc il y a des échanges plus longs, des matches plus longs. Et le temps se réduit de plus en plus entre chaque point ! Daniil Medvedev avait dit qu'un jour, un gars allait mourir sur le court.

Mourir, je ne sais pas, mais il se passera quelque chose." indique Arthur Rinderknech à l'Equipe.

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Arthur Cazaux en nage, Arthur Rinderknech complètement rincé

"C'est une des rares fois où, quand je mettais des gros appuis, j'avais de l'eau qui sortait des chaussures.

 J'avais l'impression d'avoir un truc de coiffeur au-dessus de ma tête, les gros chauffages, j'avais l'impression d'avoir un truc qui me chauffait le crâne tout le troisième. » ajoute Arthur Cazaux.

C'est l'humidité qui rend les choses dures. T'es archi trempé. J'ai changé 3 fois de chaussures, j'ai dû utiliser 12 ou 13 t-shirts. C'est compliqué.

"Tu fais deux jeux, t'as envie de changer de t-shirt mais tu sais que t'en as pas assez. Il faut que tu fasses au moins cinq jeux.

Contre Rublev, Je n'en pouvais plus. J'étais en lactique de la tête aux pieds et je n'arrivais plus à faire avancer la balle. C'est comme si tu finis un 400 mètres mais que c'est ton 30e de la journée.

On a le tuyau qui souffle de l'air frais qui fait un bien fou, mais ce n'est pas suffisant. J'avais une poche de glace dans le bac à glaçons à côté, une serviette glacée aussi que je mettais autour du cou à chaque changement de côté.

J'ai bu, je pense, 15 bouteilles de 1 litre, donc j'ai dû boire 15 litres ! J'ai mangé tout ce que je pouvais mais c'est tellement dur de manger quand il fait si chaud... C'était extrême.

T'en peux plus. J'ai eu froid, aussi, tellement j'étais mal. Au deuxième, troisième set, j'étais gelé. J'avais des frissons de froid. » conclu Arthur Rinderknech, complètement rincé.

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