La championne du monde junior Tina Erzar à l'arrêt
Âgée de 17 ans, la jeune Slovène Tina Erzar traverse une épreuve très difficile.
Récemment, des douleurs cervicales persistantes, qui n’avaient rien à voir avec ses entraînements, l’ont poussée à passer des examens médicaux approfondis.
Le verdict est tombé : un kyste osseux anévrismal, une tumeur bénigne, non cancéreuse mais très sérieuse, a été détecté sur une vertèbre cervicale.
Les médecins lui ont recommandé un traitement par perfusions, et pour l’instant, Tina Erzar doit porter une minerve en attendant de commencer une thérapie active. La guérison sera très longue.
Pour elle, l'hiver 2026 est déjà terminé avant qu'il ne commence. Mais la Fédération Slovène continuera de la soutenir financièrement, moralement et médicalement dans cette épreuve.
Un témoignage poignant
Après avoir pris connaissance du diagnostic, la jeune Tina Erzar, très touchée moralement, a trouvé la force pour écrire quelques lignes sur son compte Instagram.
« Adieu la saison 2025/2026. Je ne sais même pas quoi dire, si ce n’est que ça fait mal, vraiment mal. J’ai versé beaucoup de larmes, mais c’est la seule chose à faire. La santé passe avant tout… »
« Les premiers jours après le diagnostic ont été tellement durs, sans ma famille, ça aurait été encore pire. J'avais une douleur intense au cou, qui ne partait pas, même en me reposant. »
« Le 28 août, on m’a annoncé que c’était un kyste osseux anévrismal au niveau de mon cou. Ce jour-là, j’étais brisée. Je savais que je raterais les Jeux olympiques, mon rêve. »
« J’avais peur de ce qui m’attendait, et il m’a fallu du temps pour me relever mentalement. Maintenant, j’ai commencé le traitement par injections. Ça ne fait pas mal, heureusement ! »
« Ça va prendre un an, mais si ça fonctionne, je serai la gamine la plus chanceuse du monde ! Ce serait ma plus grande victoire à ce jour. Croisons les doigts et prions pour que tout aille bien ! »
« Ces derniers temps, je luttais jour après jour. La douleur empirait, et pendant quelques jours, je ne pouvais presque plus bouger. Je passais mes journées au lit, épuisée et effrayée. »
« J’ai même dû séjourner à l’hôpital, et ça m’a beaucoup aidée. Aujourd’hui, je suis de nouveau sur pied. »
« Le saut à ski me manque plus que tout. Je donnerais n’importe quoi pour retourner sur la piste, mais pour l’instant, ce n’est qu’un souhait.
Je vous promets une chose : si j’ai le feu vert, je reviendrai ! »
« Je représenterai la Slovénie et je montrerai de quoi je suis capable ! Un immense MERCI à mon équipe médicale, qui prend soin de moi avec tout son cœur. »
« Petite, j’avais peur des hôpitaux, mais maintenant, j’y vais avec le sourire, parce que je sais que je suis entre de bonnes mains.
Chaque personne là-bas me traite avec tellement de bienveillance, je leur suis tellement reconnaissante. Je vais gagner pour eux. »
Le kyste osseux anévrismal est une lésion bénigne rare qui touche surtout les jeunes sportifs. Bien que non cancéreuse, elle nécessite un traitement long et une surveillance médicale stricte.