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Une parole qui compte

Viktor Maigurov, 52 ans, possède un superbe palmarès en tant que biathlète avec une 2e et au 3e place au général de la coupe du monde, deux titres mondiaux, huit succès et une vingtaine de podiums en carrière.

Depuis sa retraite en mars 2003 il est resté impliqué dans sa discipline au niveau régional, national puis en tant que vice président de l'IBU. Il occupe désormais, depuis quinze mois, le poste de président de la Fédération Russe.

Il prend alors sa tâche très à coeur et, première mission, pas la plus simple, il doit convaincre l'IBU des efforts menés par la Russie concernant le dopage, condition sina qua non aux retours des compétitions internationales dans le pays.

Maigurov travaille beaucoup là dessus et espère que la sanction touchant son pays et ses athlètes, privés d'hymne et de drapeau, prendra fin en décembre 2022.

En attendant lui et son staff visent comme tout le monde les JO de Pékin avec des objectifs qui semblent très ambitieux.

"Nous sommes en principe capables de nous battre pour les médailles sur chaque course. Il ne sert à rien d'aller aux JO si vous ne pensez pas être en mesure de briller" explique t'il.

"Les Jeux Olympiques, on l'a souvent vu dans le passé, sont également un tournoi propice aux surprises. Pour nous le plan est simple, les entraineurs savent que les JO seront le moment le plus fort de l'hiver. Ils doivent amener les biathlètes au top pour février."