Présenté cette semaine, le parcours du troisième Grand Tour de la saison, du 22 août au 13 septembre, met le cap résolument au sud, avec une orgie de montagne et une chaleur écrasante qui pourraient bien décimer le peloton.
Tout commence par un départ prestigieux à Monaco : un contre-la-montre court de 9 km pour ouvrir les hostilités, suivi d'une étape en ligne en France jusqu'à Manosque, propice aux puncheurs.
Mais dès la troisième étape, entre Gruissan et Font-Romeu, la montagne pointe le bout de son nez avec une arrivée au sommet.
Le clou de la première semaine de cette Vuelta ? Une étape 100 % andorrane, courte mais terriblement exigeante, avec quatre cols dont le mythique port d'Envalira (28 km à 5 %, culminant à 2 400 m).
Au total, sept arrivées au sommet sont au programme, un record qui promet des écarts.
Parmi les moments forts : l'Alto de Aitana en fin de première semaine, la Sierra de la Pendera (13,5 km à 7,3 %), Peñas Blancas et surtout le Collado del Alguacil avec des passages à 20 %.
Cette année : les organisateurs ont choisi de zapper le nord pour concentrer les difficultés dans le sud ensoleillé, où le dernier tiers se déroulera intégralement en Andalousie. Les sprinteurs purs n'auront qu'une demi-douzaine d'occasions, le reste étant réservé aux grimpeurs et aux puncheurs.
La chaleur d'août-septembre dans le sud espagnol pourrait encore corser les choses et transformer cette Vuelta en une véritable fournaise infernale.
L'arrivée finale à Grenade, devant l'Alhambra illuminée, viendra clore les festivités.
