Magnifique première pour Yohann Ndoye Brouard

À l'issue d'une course incroyable, pleine de suspense avec six nageurs capables de gagner, le Tricolore va venir chercher le bronze en pulvérisant le record de France de 0.19 seconde et un record personnel amélioré de plus d'une demi-seconde.

Yohann Ndoye Brouard remporte du même coup sa première médaille individuelle internationale.

Il s'agit là de la quatrième médaille française de ces Mondiaux, la troisième en bronze après les deux de Marc-Antoine Olivier et au lendemain de l'or de Maxime Grousset.

« C'est énorme. C'est énorme parce qu'en fait, je parlais de ça avec Florent Manaudou aux Jeux, c'est dur les courses où il ne faut pas aller à fond dès le début. Il faut rester calme puis accélérer.

C'est vraiment ma stratégie de course aujourd'hui, laisser partir les autres, attendre le deuxième 50 m. 

C'est dur de rester calme jusqu'à ce moment-là, mais je l'ai fait. J'ai voulu accélérer et ça a accéléré. Je savais qu'il se passait un truc de fort.

J'ai attendu, j'ai vu sur l'écran qu'une ligne extérieure avait fait podium. J'ai regardé le plot, j'ai vu que c'était allumé et c'est vraiment spécial parce que ça fait trois fois que je regarde ce plot et qu'il n'est pas allumé.

Donc pour une fois que je le vois allumé, ça fait vraiment plaisir. Je n'ai même pas regardé le temps, je m'en foutais, je voulais juste être sur le podium.

Je l'ai fait, je suis vraiment content parce que j'ai beaucoup bossé.

J'aurais bien aimé chanter la Marseillaise aussi, mais ça représente déjà beaucoup.

Il reste un championnat du monde avant les Jeux olympiques, donc j'aurai encore le temps de m'améliorer. Il y a le 200 dos aussi en fin de semaine.

Je nage relâché, après il ne faut pas que je le sois trop non plus, je me connais (rires).

Il y a aussi ce relais 4 nages, Maxime est très en forme, moi aussi. Les autres nations n'ont pas l'air d'être si fortes, j'ai battu les deux Russes.

Je pense qu'on a un truc à faire, donc je suis impatient de voir ce que la semaine nous réserve. » explique-t-il sur le site de la FFN

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Le saviez-vous ?
Yohann Ndoye Brouard s'entraîne à l’INSEP et a déjà été finaliste aux JO de Tokyo. Il est considéré comme l’un des espoirs français du dos avant Paris 2026.
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