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Andorre très remonté

La principauté d'Andorre tente depuis de nombreuses années d'accueillir les mondiaux de ski alpin. Pour ce faire, elle était à nouveau candidate pour les mondiaux 2029 et 2031, récemment attribués à Narvik et Val Gardena.

Un choix de la FIS qui n'a pas été digéré par les responsables Andorrans.

"Les Championnats du Monde étaient le plus haut objectif sportif auquel tout un pays et une région aspiraient, et l’Andorre, pour la deuxième fois, a été laissée de côté.

La politique et l'affrontement entre deux grands blocs de la FIS, d’un côté les pays favorables au président de l'instance internationale, Johan Eliasch et de l’autre, ses opposants, ont fini par pénaliser la candidature Andorrane.

Bien que la direction technique de la FIS ait exprimé à plusieurs reprises le très haut niveau de la proposition andorrane, et que les athlètes eux-mêmes, les équipes, la famille sportive l'aient fait, le verdict a été retentissant et l'évaluation du dossier remis en arrière-plan." indique les Andorrans dans un communiqué.

Xavier Espot, président du gouvernement a même pris la parole :

"Nous avons la capacité de faire en sorte que l'Andorre soit dûment reconnue pour ce qu'elle est et respectée pour le travail accompli.

Je suis profondément fier d'être chef du gouvernement d'un pays qui a présenté une candidature qui, sans aucun doute, aurait dû gagner."

David Hidalgo, directeur de la candidature a ajouté :

"Il est temps de réfléchir et d'attendre que la FIS s'engage vraiment pour le changement. Actuellement, il y avait un courant de renouveau, mais il n'a pas reçu l'appui de la majorité.

Nous ne voulons pas rivaliser avec les grands classiques mais de toute façon ils ne nous ont pas laissé rivaliser.

Le vote fait ressentir un contexte dans lequel, plutôt que de voter pour la meilleure proposition, il s’est orienté vers un camp à soutenir. Cela s'est davantage basé sur des luttes personnelles et des egos que sur des critères techniques et les valeurs du sport. C'est dommage.

Nous avons fait tout ce qui était possible, et maintenant c'est à nous d'être autocritiques, d'apprendre sur ce que nous pouvons améliorer et de savoir lire toutes les situations pour l'avenir. »

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