Karoline Knotten veut sa revanche
Karoline Knotten veut sa revanche
Âgée de 30 ans, Karoline Knotten, l’une des meilleures biathlètes norvégiennes, traverse une épreuve difficile suite son exclusion inattendue de l’équipe nationale à l’approche de la saison olympique 2025-2026.
Une décision difficile à digérer, marquée par une rupture de confiance avec les entraîneurs, qui l'oblige à mettre en place un nouveau mode de fonctionnement, une opportunité de tracer sa propre route.
« J’ai été formée pour être une athlète indépendante. C’est pourquoi je suis confiante maintenant. C’est pourquoi je suis capable d’élaborer un plan. Je trouve simplement cela un peu ironique.
Peut-être que ce qui a été perdu, c’est la compréhension mutuelle, que les gens sont différents. Je trouve cela triste. Si la communauté se renforce parce que je ne suis pas là, alors ce n’est pas une communauté pour tout le monde.
On perd alors des personnalités, on perd des qualités uniques, car personne n’ose être soi-même. »
Pas loin d'une retraite prématurée
« J’ai pensé à abandonner. Au début, je n’y ai pas pensé, car je me suis directement attaquée à la solution. Quand le changement a commencé à se faire sentir, il a commencé à me faire plus mal.
J’étais fatiguée, avec de longues journées et tant de pensées. Je me demandais si ça en valait la peine, surtout parce que je devrais gérer ces gens pendant l’hiver. Je me demandais si j’avais vraiment envie de le faire. »
Devenir la meilleure
Mais Karoline Knotten n’est pas du genre à baisser les bras. Soutenue par ses proches elle va finalement décide de continuer.
« Le plan semble bon. J’ai une direction et un fil conducteur. Il ne reste plus qu’à travailler. J’y crois vraiment. »
Pour relever ce nouveau défi, Knotten s’est entourée d’une équipe solide. Elle collabore avec Roger Grubben, une pointure du biathlon qui la connaît depuis longtemps, pour élaborer un plan à court terme (saison olympique) et à long terme (Championnats du monde 2029 en Norvège).
Hanne Gussow, entraîneuse de tir, un psychologue, et le physiothérapeute Ragnar Hagen complètent l’équipe, avec un accès aux installations de l’Olympiatoppen.
« Maintenant, je n’ai plus de revenus, mais j’ai aussi beaucoup plus de dépenses.
Je veux devenir la meilleure, comme cela il n’y aura aucun doute sur l’efficacité de ma méthode et sur le fait que j’ai raison de m’entraîner à ma façon. » ajoute Karolin Knotten.