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Un sacré sprinter
Baptiste Gros, 31 ans, faisait partie de cette belle équipe de France de sprint. Plus âgé que Richard Jouve et Lucas Chanavat, il a longtemps été un exemple pour eux avant de laisser sa place au sein de l'équipe Tricolore.
Auteur de sa meilleure saison en 2016, lorsqu'il terminait 4e de la coupe du monde de sprint derrière Pellegrino, Northug et Krog, le Haut Savoyard quitte la scène avec un succès en coupe du monde, et pas n'importe lequel.
Il s'était imposé en mars 2016 lors des finales de coupe du monde à Québec, laissant derrière lui Harvey, Ustiugov et Northug. Baptiste Gros compte également cinq podiums sur le circuit mondial.
Le Haut Savoyard est apparu une dernière fois sur le circuit coupe du monde en décembre 2020 avant d'être envoyé en Coupe des Alpes, à l'étage inférieur.
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L'heure de la retraite
Aujourd'hui, après sa belle carrière, Baptiste Gros a annoncé sa retraite sur son compte Instagram.
"Il y a 15 ans, un petit mec un peu bouboule débarquait en lycée ski étude avec une idée simple en tête : skier plus vite que les autres. Une centaine de départs en coupe du monde, des podiums et quelques cheveux en moins plus tard, il est temps pour lui de faire autre chose de sa vie !
C’est les larmes aux yeux que vous adresse ce message, mais il est clair qu’aujourd’hui la compétition poussée à l’extrême n’est plus en phase avec mes valeurs et ma santé.
Loin du niveau physique et de la saison que j’espérais pour terminer ma carrière, je reste lucide de la chance que j’ai eu et sur ce que le ski m’a apporté.
Si dans cette quête du haut niveau, je ne compte pas les sacrifices et les peines qui m’ont aidé à me forger (pas de plaisir sans en chier et pas de victoire sans défaites). Je ne compte pas non plus les moments incroyables, seuls ou partagés.
Dix ans sur la coupe du monde, ça représente tellement d’émotions, de rencontres, de voyages... à 31 ans j’ai le sentiment d’avoir déjà vécu toute une vie. Aujourd’hui l’équipe de France de sprint est parmi les meilleures au monde et c’était un honneur de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice !
Merci ! Merci la famille, les amis, les coéquipiers, merci les partenaires, merci le club, le comité, le team, la fédé, merci les coachs, les staffs, les proches, les bénévoles, les supporters. Merci l’armée de terre, qui après m’avoir aidé à performer me soutien encore dans ma reconversion.
Merci tous ces gens qui gravitent autour du sport et de ses valeurs. Dans un monde qui part en sucette, ces choses ont tellement à apporter…"