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Eric Perrot évoque ses ambitions olympiques
Sacré champion du monde pour la première fois à Lenzerheide en février dernier, Eric Perrot lorgne désormais vers les JO 2026 en Italie, avant d'enchainer avec les épreuves olympiques du Grand Bornand en 2030;
"C’est sûr qu’en 2030, j’aurais 28 ans au moment des Jeux et si on se fie à la tradition en biathlon, cela devrait arriver pile lors de mes meilleures années. Mais ça, ce ne sont que des statistiques.
J’ai déjà un petit peu d’expérience quand même avec les Jeux de Pékin, même si je ne les ai pas courus. J’ai pu voir Quentin Fillon Maillet y être à son sommet.
Je vais me servir de tout ce que j’ai vécu jusqu’à présent, comme le Festival Olympique de la Jeunesse. Je ne les vois pas comme mes premiers Jeux, mais comme des Jeux où il me sera déjà possible de faire de belles choses." explique t'il au Figaro.
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Réaliser un autre rêve
"Je pense très souvent aux JO parce qu’encore une fois, c’est un rêve. C’est un Graal même, et c’est le prochain gros objectif que j’ai envie de cocher. Et puis cela va arriver vite, très vite.
Évidemment l'an prochain il y aura aussi le général de la coupe du monde, je veux les deux. Mais je vais quand même citer en premier le titre olympique car c’est tous les quatre ans.
Quand je fais les calculs dans ma tête, je n’ai pas envie d’attendre 2030 pour être champion olympique. Et si je dois choisir une discipline, je dirai sur la mass start car c’est la course des «kings».
J’adore cette course, elle est vraiment chouette. Mais il me semble qu’on commence par le sprint si je ne dis pas de bêtises.
Nous, au biathlon, on a la chance d’avoir beaucoup d’épreuves, contrairement à un Teddy Riner qui, en individuel, n’en a qu’une. C’est du one shot.
Donc j’aime bien me dire que si je gagne la première et qu’il devait n’y en avoir qu’une, ce serait celle-là."
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