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Le temps des incertitudes

Il ne doit pas être tous les jours faciles de se préparer et surtout de planifier un stage ou un voyage à l'étranger en ce moment. 

Les restrictions varien d'un pays à l'autre sans que l'on sache vraiment si ces mesures servent à quelque chose, alors que le virus a déjà traversé depuis longtemps toutes les frontières.

Bref les sportifs doivent eux aussi s'adapter à la doctrine zéro cas même si toute un autre pan de l'économie menace de s'écrouler.

Ainsi les équipes de France de biathlon ne savent pas, à ce jour, si elles pourront se rendre en Norvège au mois de novembre pour préparer la saison.

Pour le moment c'est non et nos dirigeants doivent évidemment réfléchir à d'autres solutions. Qu'en sera t'il dans deux mois ? 

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La coupe du monde aura lieu

Interrogé par Ski Chrono, le DTN Stéphane Bouthiaux se montre plutôt optimiste sur ce point très important, vital pour la discipline.

"Le plan A (calendrier mondial prévu) est toujours d’actualité. Mais il est aussi question de plan B voire C. Nous n’avons pas spécialement d’infos par rapport à la situation sanitaire.

Pour moi, le problème sera essentiellement la circulation des athlètes et des équipes.

Certaines nations sont interdites sur certains territoires, il y a aussi les mesures de quatorzaine. Je pense que la Coupe du monde va bien avoir lieu, mais pas forcément dans les lieux qui sont pour l’instant au calendrier.

Il faut vraiment se préparer à tout. C’est ce que nous répétons aux athlètes : il faudra pouvoir s’adapter. »

On sait que la Fédération Internationale de Biathlon travaille justement sur les plans B ou C avec, si nécessaire, l'idée d'organiser plusieurs étapes dans la même station.

Cela pour justement limiter les contraintes liées au déplacement et aux passages des frontières.

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Photo : Nordic Focus

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