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La France et la Suède payent la note

On attendait avec un peu de crainte, on va pas se le cacher, ce week-end de fin septembre et son congrès de l’IBU.

Un congrès mis en place pour évoquer et surtout statuer définitivement sur le calendrier coupe du monde de la saison prochaine, en particulier pour les quatre premières étapes.

Au contraire de la Fédération Internationale de Ski qui a préféré conserver son calendrier initial, excepté les courses outre Atlantique, l’IBU a choisi de garder seulement deux sites sur quatre d’ici la fin de l’année 2020.

Et malheureusement pour nous, pour les dizaines de milliers de fans Tricolores, l’étape du Grand Bornand en fait partie, tout comme celle d’Östersund, en Suède.

La saison débutera toutefois comme prévu fin novembre à Kontiolahti (Finlande) qui organisera également le deuxième rendez-vous, le tout à huis clos.

Ensuite les biathlètes se rendront en Autriche sur le site d’Hochfilzen pour les 3e et 4e étapes de la coupe du monde.

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Minimiser les risques

Les dirigeants de l’IBU, réunis aujourd’hui et encore ce dimanche, ont expliqué avoir mis en place ce calendrier en raison, on l’avait tous compris, du covid-19.

“Nous sommes très heureux de présenter aux fans un calendrier complet pour cette première partie de saison” détaille le secrétaire général Niklas Carlsson.

“Malheureusement nous sommes également déçus de ne pas visiter les quatre sites prévus. C’était un choix difficile et nous souhaitons remercier tous les organisateurs pour leur compréhension.

Le plan a finalement été accepté par tout le monde afin de minimiser les rsiques liés aux déplacements et les soucis de logistique.

En marge de cette décision, l’IBU a promis un soutien financier aux organisateurs de toutes les étapes.

Du public ou du huis clos

A ce jour on ne connaît pas encore les décisions des autorités sanitaires Finlandaises et Autrichiennes.

Mais selon toute vraisemblance, les deux premières étapes à Kontiolahti devraient se dérouler à huis clos.

Pour Hochfilzen, il faudra attendre l’évolution de la situation au fil des semaines.

A noter qu’une décision sera prise fin octobre pour l’organisation des étapes prévues en janvier. Décision fin novembre pour les étapes agendées en février et en mars.

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Encore un coup dur pour le ski nordique Tricolore

Après l'annulation pure et simple de l'étape de coupe du monde de ski de fond de Prémanon, seul rendez vous annulé sur le calendrier, c'est le biathlon qui voit son étape passer à la trappe.

Tout cela fait un peu tâche sur la carte de visite et ceci témoigne aussi, il faut le dire, de la représentation du sport dans la société Française.

Entre les manques de soutiens politiques, économiques et financiers, c'est bien difficile de se faire entendre face à des pays ou le sport, la culture sportive et les traditions comptent beaucoup plus.

Pas question de jeter la pierre aux organisateurs du Grand Bornand, qui ont sans doute tout fait pour sauver leur étape, mais visiblement ce n'était pas assez pour convaincre les dirigeants de l'IBU.

Ou plus simplement, il n'était pas possible d'organiser deux étapes à la suite pour des raisons logistiques, préparation de pistes, bénévoles, hôtels, etc...

C'est aussi dans ce genre de situation qu'un stade international de biathlon, avec une licence A, pourrait rendre service.

Aujourd'hui, cette infrastructure perenne, n'existe pas sur le territoire.

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Sans oublier les tests covid pratiqués dans notre pays ou l'on va chercher beaucoup plus loin qu'à l'étranger le moindre fragment, même innofensif, du virus.

Ceci en faisant tourner dans les labos les amplificateurs de génome près de 40 fois, contre 20 fois à l'étranger, seuil largement suffisant pour détecter les cas. Après évidemment, faut pas s'étonner si le nombre de personnes positives dans le pays, affole l'Europe entière.

Un protocole sanitaire qui fait déjà beaucoup jaser, notamment à Roland Garros ou les témoignages et les plaintes des étrangers n'ont pas tardé.

Le quotidien l'Equipe raconte tout cela en détail, mieux que nous, dans son édition du jour.

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En attendant la suite, tous nos biathlètes devront digérer la déception de ne pas évoluer à domicile, sur cette étape si importante pour eux.

Ils l'avaient dit et répétés : "Cet hiver, il faudra savoir s'adapter"...

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Photo : Nordic Focus

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