Bruno Kernen a cloué symboliquement ses skis au mur de la cabane de départ de la piste du Lauberhorn vendredi. Sa spectaculaire sortie de piste lors des finales de Coupe du monde à Lenzerheide en mars dernier (voir ci-contre) a accéléré la décision du Bernois de 35 ans. "Mon genou me fait beaucoup souffrir depuis ma chute. Dans ces conditions, il ne m'est plus possible de m'entraîner normalement."
Avec quatre médailles aux Championnats du monde, dont une en or à Sestrières en 1997, et une médaille de bronze olympique à Turin en 2006, Kernen restera dans les mémoires comme l'homme capable de se surpasser dans les grands moments. Son énorme popularité, Bruno Kernen le polyglotte (il maîtrise parfaitement les trois langues nationales) l'a aussi acquise grâce à sa sympathie et son charme naturels.
Avec quatre médailles aux Championnats du monde, dont une en or à Sestrières en 1997, et une médaille de bronze olympique à Turin en 2006, Kernen restera dans les mémoires comme l'homme capable de se surpasser dans les grands moments. Son énorme popularité, Bruno Kernen le polyglotte (il maîtrise parfaitement les trois langues nationales) l'a aussi acquise grâce à sa sympathie et son charme naturels.
Trois succès à domicile :
Si Kernen n'a jamais eu de peine à se motiver pour les grands événements, il n'en a pas toujours été de même en Coupe du monde. Un certain manque de confiance en soi l'a empêché de véritablement exploser sur le Cirque blanc. Ses trois victoires, le Bernois les a toutes obtenues en Suisse.
Un doublé à Veysonnaz en 1996 puis une victoire tout près de chez lui à Wengen en 2003 sur le mythique Lauberhorn ont égayé ses 282 courses en Coupe du monde. Malgré les doutes et les critiques, le dessinateur en génie civil de formation a toujours su garder la tête haute pour se surpasser au bon moment.
Un doublé à Veysonnaz en 1996 puis une victoire tout près de chez lui à Wengen en 2003 sur le mythique Lauberhorn ont égayé ses 282 courses en Coupe du monde. Malgré les doutes et les critiques, le dessinateur en génie civil de formation a toujours su garder la tête haute pour se surpasser au bon moment.
Bientôt papa , Kernen était pour le ski suisse plus qu'un descendeur, mais bien une figure d'identification. Ses exploits, il les a réalisés alors que l'équipe de Suisse était en pleine stagnation. Avec son cadet de deux ans Didier Cuche, Bruno Kernen avait pris le relais de la dernière grande génération de descendeurs helvétiques des Heinzer, Mahrer et Besse.
source TSR Sport .
Bien que ce retrait soit un coup dur pour lui, tant il voulait encore connaître une saison de plus les frissons des pentes abruptes, le skieur de Wimmis aura de quoi s'occuper ces prochaines semaines. Son amie Yeliz, qui habite à Munich, attend en effet un heureux événement pour le mois de novembre.
Bien que ce retrait soit un coup dur pour lui, tant il voulait encore connaître une saison de plus les frissons des pentes abruptes, le skieur de Wimmis aura de quoi s'occuper ces prochaines semaines. Son amie Yeliz, qui habite à Munich, attend en effet un heureux événement pour le mois de novembre.