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Pas de quartiers au pays du ski

En France, pays où certains sportifs acceptent mal les critiques, les médias et les consultants sont très sympas en comparaison avec les lignes éditoriales choisies dans de nombreux pays Européens.

Par exemple, dimanche, en Norvège, après la 5e place du relais féminin en coupe du monde de ski de fond, la NRK, plus gros média du pays a sorti la sulfateuse.

"C'est une humiliation" titre la NRK, "

Notre équipe n'a pas le niveau B, si l'on compare avec la Suède, nous dommes désormais du niveau E ou F,  le groupe féminin ressemble surtout à une équipe endommagée." écrivent les journalistes.

Pour comprendre, il faut savoir que la Norvège est seulement sortie du podium pour la 2e fois depuis 2007, il s'agit aussi de la pire performance relais depuis l'étape de La Clusaz en 2006.

Alors autant dire que cette 5e place ne passe pas, surtout qu'elle arrive après une première partie de saison largement en dessous des attentes, au cours de laquelle les maladies et les forfaits ont fait beaucoup plus parler que les résultats.

Sous pression, les fondeuses font profil bas et présentent même des excuses, à l'image de Kristin Fosnaes, première relayeuse dimanche à Oberhof.

"Je tiens à m'excuser au près de tous les Norvégiens qui nous ont regardé à la TV. Si c'était une course individuelle, je pouvais m'en remettre, mais là j'ai ruiné les espoirs de mes coéquipières."

Fosnaes s'est ratée mais elle n'était pas la seule car ses compatriotes n'ont pas fait beaucoup mieux.

"C'est impensable, notre équipe est si loin qu'on ne l'a voit même plus à la TV, la production nous a même oublié" conclu Fredrik Aukland, le consultant.

Les années Bjoergen, Jacobsen, Oestberg et Johaug n'ont jamais semblé aussi lointaines, au point que le pays tout entier se mettent à rêver d'un retour de Therese Johaug pour les mondiaux 2025.

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Mathilde Myhrvold