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Einar Hedegart, encore un jeune talent Norvégien
Ce Norvégien de 22 ans, ancien médaillé mondial chez les juniors, compte deux participations en coupe du monde de biathlon, 28e et 40e, à Oslo en 2023.
L'an passé Hedegart n'a pas réussi à se qualifier sur les épreuves internationales, notamment en IBU Cup, mais le garçon n'est pas du genre à baisser les bras et il a passé l'hiver entier sur les skis de fond, en compétition ou à l'entrainement.
Voisin de la famille Northug, il habite à une quinzaine de kilomètres de la ferme familiale, Hedegart béneficie des conseils du grand Petter Northug et a débuté sa carrière de biathlète avec les skis d'Even Northug.
Aujourd'hui Einar Hedegart possède son propre contrat car il s'est désormais fait un nom dans son pays. On l'a vu en juillet prendre la 4e place de la montée du Lysebotn, face aux meilleurs fondeurs.
Et surtout il va remporter, deux jours plus tard, toujours en ski de fond, le sprint du Blink Festival alors qu'il ne devait pas prendre le départ.
"Je n'ai jamais fait de sprint dans cette discipline auparavant.Le fait que j'ai battu toute l'élite mondiale alors qu'en plus je ne me suis jamais entraîné spécifiquement pour le sprint auparavant me fait croire que je peux avoir quelque chose à faire aux mondiaux." indique Hedegart à Langrenn.com
"Je sais bien que le ski-roues au Blink ne veut pas dire grand-chose, mais vous pouvez tester de nombreuses caractéristiques spécifiques du sprint. Et on n'est pas mauvais en sprint si on bat Lucas Chanavat.
En fait, je devais participer au relais de biathlon cet après-midi-là, mais je n'avais pas d'équipe avec qui y aller. Le sprint du ski de fond est donc devenu une solution d'urgence pour se lancer dans une séance difficile ce jour-là.
Le sprint des mondiaux de ski de fond peut devenir un objectif pour moi mais je ne sais pas si l'entraîneur de l'équipe nationale Arild Monsen a tellement aimé qu'un biathlète gagne au Blink.
Donc je pense que si je vais aux Championnats du monde, je dois faire mieux que les skieurs de fond. Cela a quelque chose à voir avec la fierté. Ils n'aiment pas être battus par les biathlètes..
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Einar Hedegart reste un biathlète
"Je suis avant tout un biathlète mais tout va se jouer en début de saison sur les épreuves de sélection. Si je réussis, j'irai directement en IBU Cup et prendre part à des épreuves internationales.
En revanche, si je rate la sélection, je partirai de suite sur le ski de fond afin de participer aux épreuves de Beitostolen, puis à la première étape de la coupe de Norvège. Là aussi ces épreuves peuvent me donner l'opportunité d'aller en coupe du monde."
11et 20e l'an passé à Sjusjoen, sur les courses de sélection en biathlon, Einar Hedegart devra faire beaucoup mieux cette année pour obtenir son ticket IBU Cup, mais vu le niveau de la concurrence, c'est pas gagné.
"Depuis le printemps, je bosse beaucoup physiquement, entre 115 et 120 heures par mois, de longues séances difficiles et beaucoup moins de tir. En réalité, depuis mai, je m'entraine, je mange et je dors, rien d'autres." conclu le talentueux Hedegart.
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