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Un scénario complètent dingue

Trois heures après la démonstration de l'équipe de France masculine, les filles de l'équipe nationale n'avaient qu'une idée en tête : réussir un doublé pour un dimanche absolument parfait.

Lou Jeanmonnot va lancer l'équipe de façon idéale. Ensuite Justine Braisaz Bouchet, malgré plusieurs pioches va rester devant et lancer une Sophie Chauveau très solide sur les skis et face aux cibles.

Au moment de s'élancer la multiple championne du monde Julia Simon compte une trentaine de secondes de marge sur Elvira Oeberg et Ingrid Tandrevold. Cet écart grandira de quelques secondes après le tir couché, parfait, de la Savoyarde.

Vu les qualités de Julia Simon au tir debout, tout le monde parle logiquement de doublé et de nouvelle victoire pour la France. Et puis patatras, Simon manque une cible, deux cibles, et finalement trois cibles.

Le suspense rebondit et Elvira Oeberg, en profite pour partir sur la dernière boucle en même temps que la Tricolore. Là encore, on voit mal la Suédoise prendre Simon dans un dernier tour.

Et puis l'impensable arrive, Julia Simon, en pleurs, s'arrête dans la grande montée prise, apparemment par une énorme crampe au mollet. La douleur semble très forte et bien entendu la Suédoise s'en va vers la victoire.

Courageuse, Simon, pourtant une dure au mal, souffre le martyr et parvient à terminer sa course au 2e rang, évitant de peu le retour de la Norvégienne Tandrevold, qui sera la première à prendre de ses nouvelles.

Ce relais féminin a complètement basculé sur un évènement très rare car habituellement ce genre de crampes apparait surtout après un effort très long. Julia Simon nous donnera sans doute plus d'informations.

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La Suède opportuniste

Avec son quatuor Anna Magnusson, la jeune Sara Andersson, une Hanna Oeberg pas très saignante et Elvira Oeberg pour terminer, la Suède vient chercher un succès qui semblait impossible 15 minutes plus tôt.

Elvira Oeberg sera sans doute remercié par ses partenaires, tout comme Maren Kirkeeide, épatante, et Ingrid Tandrevold, le seront par Juni Arnekleiv et Karolin Knotten, passées à côté en début de course.

Malgré l'absence de Lisa Vittozzi, l'Italie avec une Hanna Auchentaller intéressante, termine 4e à 1min30, devant l'Autriche, la Pologne et une formation Allemande, certes rajeunie, mais pas du tout au niveau.

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Suite du programme dès mardi et mercredi...

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Le classement complet ICI

Les classements de la coupe du monde ICI

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