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Marit Bjoergen tape du poing

Ancienne patronne de la discipline, avec son palmarès XXXXXL, Marit Bjoergen a été nommée il y a quelques semaines entraineure adjointe de l'équipe nationale féminine, et elle entend bien modifier certaines habitudes.

Evidemment le travail sera au centre de tout, mais Bjoergen se dit aussi très contrariée de voir Kristine Skistad, la reine du sprint, se préparer toute seule, dans son club, avec son propre entraineur.

Certes Skistad a accepté de faire partie de l'équipe nationale mais uniquement sur le papier. 

"J'aurais aimé la voir avec l'équipe durant notre stage au Sognefjellet et permettre aux autres filles de se comparer et de rivaliser avec elle. Pour le moment le fait qu'elle soit en équipe nationale ne change, en fait, absolument rien.

C'est un petit pas en avant mais elle doit s'impliquer davantage avec l'équipe et j'espère qu'on pourra le faire dans les prochains rendez-vous collectifs."

Visiblement Marit Bjoergen ne goûte guère à ce passe droit octroyé, sous fond de mondiaux 2025 à celle qui vise la médaille d'or en sprint.

"Elle estime probablement qu'il est plus sûr de continuer le fonctionnement qu'elle avait lors des années précédentes mais pour moi il est important que les autres puissent s'entrainer en sa compagnie."

"J'aurais beaucoup appris d'elle à l'entraînement et, si j'avais pu choisir, elle aurait tout fait avec nous. Je respecte le fait qu'il s'entraînera différemment maintenant, mais j'espère que ce ne sera pas comme ça pour le reste de sa carrière." ajoute Tiril Udnes Weng, gagnante de la coupe du monde 2023.

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