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Sophia Laukli, une championne et une sacrée personnage

La fondeuse Américaine, au papa Norvégien, qui passe beaucoup de temps en Scandinavie pour s'entrainer avec le Team Aker Daehlie, s'est faite un nom dans la discipline en remportant la fameuse montée de l'Alpe Cermis, ultime étape du Tour.

Agée de seulement 23 ans, Sophia Laukli brille également durant toute la saison printemps, été, en trail, sur la Golden Trail World Series. L'Américaine fait également partie des meilleures spécialistes mondials dans cette discipline.

Mais pour supporter tout cela, pour réussir à garder le plaisir, elle a grand besoin de faire la fête tous les samedis soir et ressentir une bonne gueule de bois le dimanche.

"C'est essentiel pour moi. Comme je cours l'été, il y a des compétitions 11 mois sur 12 chaque année. Il y a beaucoup de choses pour lesquelles trouver de la motivation.

Pour que ça continue, je dois me séparer mentalement de l’entraînement. Je dois avoir un équilibre social à l'extérieur, pour pouvoir profiter au maximum du sport.

Je me suis réveillé dimanche, avant la dernière étape du Tour et j'ai réalisé que "c'est de la folie". Cela faisait longtemps que je ne me suis pas réveillé sans gueule de bois un dimanche.

J'ai compté à rebours et j'ai découvert que je faisais la fête tous les samedis, de la première semaine d'avril à la fin octobre. À ce moment-là, je ne me sentais pas si fière.", a expliqué Laukli à la NRK.

"Je ne voulais pas que tout cela sorte dans les médias mais finalement c'est aussi important pour moi, de montrer qu'il y aussi une vie en dehors du ski de fond." conclue cette jeune fondeuse promise à un bel avenir.

"Sophia Laukli peut vraiment atteindre le podium olympique en 2026, je pense qu'on exagère un peu avec ces sorties, car elle reste très pro, et s'entrainement toujours de manière idéale." termine Jostein Vinjerui, coach du Team Aker Daehlie.

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