Le groupe ne vit pas bien

Contrairement à la communication faite par tous les membres de l'équipe de France, l'ambiance au sein de l'équipe féminine n'est pas bonne. Et cela ne date pas d'aujourd'hui.

Depuis que Julia Simon a dérobé les cartes de crédit, pour s'en servir, de Justine Braisaz Bouchet et d'une kiné, elle s'est retrouvée logiquement en marge du groupe, et c'est bien normal.

Lorsque la Savoyarde a décroché en 2023 son titre de championne du monde de poursuite, les réactions de ses coéquipières avaient surpris : un simple « C’est cool » ou un silence glacial.

Idem en mars à Oslo après la conquête du gros globe de cristal, l’une d’elles déclarant n’avoir « rien à dire». Depuis, les crispations ont continué et rien ne s'est arrangé.

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Apparences trompeuses et fractures internes

Selon les informations du site Le Dauphiné, malgré le temps qui passe et toutes les séries de victoires individuelles et collectives, un incident interne (sans lien avec Julia Simon) en fin d’hiver dernier a ravivé les tensions.

Les révélations sont très inquiétantes, jugez plutôt : "La préparation estivale s’est déroulée dans une ambiance lourde, le groupe étant déjà scindé en deux sous la direction des entraîneurs de tir Jean-Paul Giachino et Patrick Favre."

Au Loop One Festival de Munich (sans Justine Braisaz-Bouchet), la cohésion masculine contrastait cruellement avec la distance affichée par les femmes.

Le coach Cyril Burdet a été poussé dans ses retranchements en gestion humaine. Épuisé, le Savoyard envisage un avenir ailleurs."

Voilà qui en dit long sur l'ambiance actuelle au sein de cette équipe de France féminine.

Autant dire que l'hiver s'annonce très chaud et le retour annoncé de Julia Simon ne va sans doute pas arranger le tableau !