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Loin des objectifs
Il n'y a pas eu de miracle pour les Tricolores lors des épreuves de vitesse, super-G et descente, disputées cette semaine à Méribel. Rien à se mettre sous la dent, ni dans l'une, ni dans l'autre discipline.
Encore une fois l'équipe de France féminine, et cela dure depuis de longues années, n'arrive pas, n'arrive plus à performer et se hisser au niveau des meilleures nations. Le tableau deviendrait presque désespérant.
Pourtant les moyens ne manquent pas, les clubs ne manquent pas et les licenciés sont nombreux mais cela ne suffit plus pour rivaliser avec la Suisse, l'Autriche, l'Italie, la Norvège et tous les autres.
Depuis des années on nous vend la reconstruction d'un groupe, l'arrivée prochaine de la relève mais il ne se passe rien du tout. En vitesse c'est compliqué, en slalom il n'y a plus personne et heureusement il nous reste l'immense Tessa Worley pour cacher la misère.
Le mal est profond et les solutions passent sans doute par un changement complet du mode de formation à la Française...
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"Il y a beaucoup de déception. Le bilan de mes Mondiaux, abandon en combiné, 16e en super-G, 15e en descente est difficile à digérer" indique Romane Miradoli à l'Equipe.
Après mes trois courses, je n'ai pas su trouver ce petit supplément d'âme qui fait qu'on sort LA course d'un jour quand il faut.
C'est dur à accepter. Il n'y a pas une seule journée qui se ressemblait, j'étais tendue lors du super-G, aujourd'hui pas du tout.
Dans la première partie du tracé, je suis arrivée avec beaucoup de retard au bout du plat. Derrière, c'est technique mais c'était dur de rattraper du temps. Je fais aussi de petites fautes, difficile d'analyser à chaud."
Même discours pour la Tignarde Laura Gauché, 14e en super-G, 12e en descente, qui attendait beaucoup mieux :
"Je suis déçue de ne pas avoir réussi à remettre ce naturel et cette fluidité que j'avais pu avoir aux entraînements.
Après ce n'est pas facile, on est en France, on voulait montrer notre plus beau visage. J'avais beau me dire "tu n'es pas tendue" mais je l'étais. Je voulais tellement finir ces Mondiaux sur une bonne note.
J'ai fait quelques petites fautes, alors que tout était simple aux entraînements.