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Biathlon - Mondiaux Oberhof - Mass start dames
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Le podium
Médaille d'or : Hanna Oeberg 🇸🇪
Médaille d'argent : Ingrid Landmark Tandrevold 🇳🇴
Médaille de bronze : Julia Simon 🇫🇷
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Un final magnifique
Les vingt cinq milles fans présents en bord de piste et les millions de téléspectateurs Européens qui ont suivi ce mass-start féminin se sont tous régalés, c'est une certitude et une nouvelle formidable publicité pour la discipline.
Une course qui nous a offert un dénouement rempli de suspense après un monologue, un récital signé Anais Chevalier Bouchet. Problament au départ de la dernière course mondiale de sa carrière, si l'on en croit la rumeur, la Dauphinoise voulait absolument briller.
Et cela s'est traduit sur la piste, dès le premier kilomètre c'est elle qui dicte le rythme, son rythme et derrière personne ne s'amuse. Toute aussi propre sur le pas de tir, elle dégomme les cinq premières cibles, puis les cinq suivantes.
Derrière les dégats commencent à se faire sentir et toutes les autres stars de la discipline visitent à tour de rôle l'anneau de pénalité.
Imperturbable, Anais Chevalier Bouchet ne se retourne pas et reste fixer sur la gagne. Elle arrive désormais sur le troisième tir, le premier debout, et abat encore une fois toutes les cibles.
Cette fois c'est du sérieux, du très sérieux. Seule Julia Simon, toujours admirable, est au contact, à quelques secondes. Derrière le duo Hanna Oeberg, Ingrid Landmark Tandrevold pointe à 15sec.
Le titre et les médailles se joueront entre ces quatre là et bien évidemment on rêve d'un doublé Tricolore, façon Samuelsson, Ponsiluoma. Nos deux biathlètes, qui ont leur destin entre les mains, arrivent ensemble sur le tir debout.
Avec un tir parfait, les deux premières places semblent leur tendre les mains. Les premières balles partent et, malheureusement, chacune va rater une cible, la seule de ce mass-start pour la Dauphinoise, la troisième pour la Savoyarde.
Hanna Oeberg et Ingrid Tandrevold ont regardé tout cela d'un coin de l'oeil. Elles prennent tous les risques et réussissent le sans faute qui leur permet de s'élancer sur la dernière boucle devant.
La Suédoise, tout en puissance, compte alors 5sec d'avance sur la Norvègienne et 8sec sur les deux Tricolores. Très vite Julia Simon passe à l'attaque pendant que sa compatriote va perdre progressivement du terrain.
Simon, en feu, revient puis dépasse Tandrevold et semble en mesure de revenir sur Oeberg. Elle diminue l'écart à 4sec et commence à coincer, au moment ou Tandrevold, admirable revient à nouveau.
La Norvégienne attaque à son tour, la Française grimace, cale et devant Hanna Oeberg donne tout ce qui lui reste. Les différents staffs crient de partout, ça s'affole sur tous les chro nos mais la grande Suédoise ne va rien lâcher.
Après l'or du 15km et l'argent du sprint, elle s'offre l'or du mass-start et le titre officieux de reine des mondiaux. Elle était si forte durant cette quinzaine qu'elle a fait oublier les absences de sa soeur Elvira.
Ingrid Tandrevold, étonnante médaillée d'argent, sauve ses mondiaux après avoir vécu des moments compliqués face aux cibles et Julia Simon confirme évidemment son statut de top athlète, de leader de la coupe du monde qu'elle retrouvera prochainement.
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🤯 Le dernier tour de dingue !
— la chaine L'Équipe (@lachainelequipe) February 19, 2023
Hanna Oeberg championne du monde de la mass start devant Ingrid Tandrevold et Julia Simon#lequipeBIATHLON pic.twitter.com/P2H1vjXLdO
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La grande déçue du jour se nomme Anais Chevalier Bouchet. Elle a pris son destin en main, elle s'est comportée comme rarement elle l'a fait dans sa carrière, elle voulait venir chercher la consécration et finalement prendra cette cruelle 4e place.
Mais personne ne va lui en vouloir, à une balle près, le podium ou la gagne était pour elle. La Dauphinoise fait une superbe 4e avec une course pleine de panache, une course offensive comme on les aime, qui fait honneur à cette grande dame de la discipline.
Marketa Davidova prend la 5e place, Karolin Knotten se classe 6e, Chloé Chevalier 13e, Lou Jeanmonnot 15e.
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L'équipe de France féminine boucle ses mondiaux avec deux médailles, l'or de Simon en poursuite et le bronze de la même Julia aujourd'hui. On ajoute l'or du relais masculin et le bronze du relais mixte pour un total de quatre récompenses.
On est loin des projections effectuées par le staff et les médias spécialisés. Avec ce total qui nous laisse très loin de la Norvège et de la Suède, grandes dominatrices de ces mondiaux privés de deux des meilleures nations mondiales, la Russie et la Biélorussie.
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